Canadien est en récession

Ici, dans les bureaux du Sportnographe, on n’est pas du genre à paniquer pantoute une seconde et demie pour chaque petite affaire qui se passe dans le monde.

Par exemple, l’an dernier, quand le feu a pris dans notre sous-sol en plein match de Canadien, on s’est enroulés dans des serviettes mouillées pour pouvoir finir d’écouter le match. On avait confiance qu’on allait s’en sortir sains et saufs. Chose qui s’est réalisée, si on exclut le décès de notre mascotte Poilue, prisonnière de sa litière en flammes.

Mais cette fois-ci, alors que Canadien semble sur la pente qui descend, on dirait qu’il nous manque un petit quelque chose pour passer l’éponge. Et ce petit quelque chose, c’est la confiance.

Parce que, pour paraphraser Benoît Brunet, le talent est là. Un peu partout, sur la glace, sur le banc, dans les strades, le talent est là. Alors, que manque-t-il ?

Il manque la confiance. Nous sommes en plein déficit de confiance, amis sportifs. C’est un peu comme la crise économique actuelle. Même l’État intervient pour donner un coup de main à Canadien. Et rien de semble fonctionner.

Maintenant, est-ce le temps de paniquer, de se débarrasser de nos accessoires à l’effigie du Montréal ?

Sans vouloir en remettre, si Bob Gainey ne fait rien, il se pourrait bien que ce soit l’apocalypse.

C’est pourquoi nous vous conseillons humblement ceci : paniquons.