Récession et Stanley, un mélange explosif

On pensait bien que le journalisme sportif d’enquête avait fait tout ce qui était possible en matière de corrélations ésotériques, comme celle de la malédiction du 23 décembre, celle de la bénédiction des matchs à l’étranger en début de saison, et celle du lien entre « puck dumping » et « match plate », mais nous étions évidemment dans le champ, comme la plupart du temps (mais ça n’enlève rien à notre statut de références, nos statistiques en témoignent).

Or ce matin, un économiste de deuxième trio nous informe que Canadien a une petite tendance à se faire aller la coupe Stanley en temps de récession. Semble-t-il que la Grande Dépression, tout comme la crise économique de 1953 (on s’en souvient) eurent des effets bénéfiques sur la capacité de Canadien à compter des buts importants. Il est arrivé huit fois que la Flanalette remporte la Stanley au cours d’une récession, alors que ce n’est jamais arrivé pour les Nordiques.

Le Sportnographe, toujours soucieux de se foutre des gens qui perdent leur emploi, estime donc qu’il en va de l’intérêt de la nation et des compagnies chinoises de drapeaux de Canadien que l’économie se plante encore une fois. Dans la mesure où les Samsonov de ce monde peuvent continuer à aller s’asseoir sur leurs contrats de 7 millions chez l’adversaire, nous serons satisfaits, et pourrons de toute façon continuer de vivre sur les recettes faramineuses qu’engendrent les publicités à peine envahissantes qui ornent ce site [1].

La semaine prochaine, nous traiterons de la relation entre l’occurrence de tsunamis au Japon et l’exécution de parades sur la Ste-Catherine.

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