Les arbitres sont contre Canadien

Ici. Au Sportnographe. On n’est pas du genre à chiâler dessus les arbitres, tous sports confondus. Prenez par exemple cette défaite du Sportnographe Cosom Club (SCC) qui s’est cliné en tir de punitance hier soir alors qu’il avait dominé la joute pas à peu près.

Fectivement, quelques bâtons élevés et du vouloir un peu trop voulu pourrait être analysés comme étant la cause de cette défaite. Une autre façon de voir la chose, c’est évidemment d’accuser l’arbitre de mauvais jugement.

Mais encore une fois, ici, au SCC, on n’est pas du genre à chiâler pourdien. Juste quand ça vaut la peine. Et la peine, c’est quand ça concerne Canadien.

On a toujours su que quelque chose clochait quand Canadien, fort d’un bon match, recevait des punalités à qui le veut tu sans que l’on sache trop pourquoi. Comme si la guigne s’acharnait.

Oh, on a tous nos faiblesses, et nous avons longtemps cru dans notre fond que c’était les maudits arbitres, bien que nos mamans et le petit bon dieu nous avaient appris de ne pas accuser personne d’autres que nous même.

Mais en lisant cet article du jeune Jean-Paul Sarault sur les RDS, on a enfin eu la preuve qu’on n’était pas des fous.

Sarault raconte l’histoire de la dureté de la vie de l’arbitre dans la ligne nationale, un boulot passablement pésant et lourd de conséquences.

Ce que l’on retient, en résumé, c’est que les arbitres comme Ron Fournier se faisaient crier des noms et, surtout, ce passage troublant de vérité :

« Je craignais tellement qu’on m’accuse de favoritisme, que j’étais parfois injuste envers le Canadien »

Cette affirmation vient de Georges Gravel, arbitre du temps de Richard Maurice dit « la fusée » et de Béliveau Jean, dit Jean Béliveau. Gravel se serait confié, de son vivant paraît-il, à Sarault, lors d’un 5 à 7 arrosé.

Quoi penser de tout ça ?

Au SCC on a une chose en tête : révolution.

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