Une entrevue du Sportnographe : Au pays de Niklas Sundstrom

Alors que les feux de la rampe sont sur les étoiles de Canadiens, des joueurs comme Koivu ou Kovalev, Niklas Sundstrom n’est pas dérangé dans son petit coin de vestiaire par les journalistes alors qu’il fait bien les petites choses… Le Sportnographe l’a rencontré

Le Sportno : Bonjour Niklas, premièrement, comment tu vas ?

Niklas S. : J’aimerais dire que je vais pas si pire.

Le Sportno : Excellent.

Niklas : Oui.

Le Sportno : De quelle manière vis-tu depuis que tu porte le 37 pour le bleu-blanc ?

Niklas : Évidemment, ce n’est pas pareil. Disons que les choses à Montréal sont différentes qu’à San José par exemple. Ce n’est pas la même chose, effectivement.

Le Sportno : Effectivement. On critique souvent la manière dont tu as l’air de pas faire grand chose sur une glace de hockey. Pourquoi penses-tu ?

Niklas : C’est certain. Écoute, je crois sincèrement que je donne mon 110% pas mal souvent alors il est difficile de comprendre pourquoi. Il est certain que je ne suis pas un offensif.

Le Sportno : D’ailleurs, parce que tu as le sujet en main, on me note que tu as fini premier marqueur du championnat du monde junior en 1994. Quand es-tu devenu moins bon ?

Niklas : Oui. c’est certain que quand je suis arrivé à Montréal, je me suis senti menotté par Claude Julien. Mais je n’ai vraiment jamais été très bon. D’ailleurs j’ai terminé à égalité dans ce tournoi avec le magique Martin Gendron qui jouait pour Canada. Je n’ai vraiment jamais été un grand marqueur, c’était seulement parce que c’était pas une année avec des gros talents comme on dit.

Le Sportno : Ah ok. Je te remercie Niklas et juste avant de quitter, j’aimerais que tu puisses me dire comment tu fais pour pratiquer les petites choses…

Niklas : Ce n’est pas facile mais disons que je me pratique avec pas de rondelle. C’est de garder le focus comme on dit.

L’entrevue a été réalisée lors de la troisième période du match contre le Calgary alors que Niklas réchauffait le banc