Un meilleur homme dans la vie que Jonathan Roy

Ici, au Sportnographe, on est loin de penser que la nouvelle peut nous atteindre partout où l’on passe.

Alors que nous sommes de passage dans la forêt familiale, tranquillement assis sur notre souche à boire du bouillon de poulet, quelle ne fut pas notre surprise de constater que même à la Noël, on ne lâche pas la patience à Da King Joe, l’homme orchestre et fils de.

Fectivement, à la une du Le Quotidien de samedi, un journal de région qui n’a pas grand chose à voir avec le vrai quotidien de la vie comme on dit, on peut y lire une histoire touchante. Celle d’un grand-papa malade qui a invité Bobby Nadeau à venir faire son tour au réveillon afin de faire rêver son petit-fils.

Nadeau, qui joue maintenant pour le Rocket et anciennement pour le Chicoutimi, en a profité pour voler du stock dans le magasin de l’équipe afin de le donner au petit Émile. Jusqu’ici, tout semble normal.

Jusqu’à ce que Bernard, le grand-père en question, s’attaque sans raison à Jonathan « Rap Rap Rap » Roy en disant : « Bobby Nadeau va faire un meilleur homme dans la vie que Jonathan Roy. Il est un bon exemple. »

Personnellement, je ne pense pas que parce qu’un petit gars varge sans raison sur un autre, que son frère crosse chèque un adverse dans les palettes, que son père swinge des télés dans les bureaux de ses boss, que ça veut dire que ça fera un jeune homme violent. Et surtout moins bon que Bobby Nadeau.

En quoi un homme qui n’est même pas « game » de se battre et qui se replie comme une fillette devant le combat est un exemple ?

Je vous le demande.