Un de nos bons représentants à l’étranger. On espère que son frère va faire une toune sur cette histoire.
Frédérick Roy
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Pendant que l’écosystème médiatique sportif tergiversait sur l’avenir de Patrick Roy, ce dernier se cherchait une gardienne. Eh oui, on apprenait hier que Sa Majesté avait décidé de rester à Québec avec ses Remparts pour des « raisons familiales ».
En effet, il désire se concentrer sur la carrière de ses fils. Jonathan entreprend sa nouvelle vie de personnificateur de John Mayer, tandis que Frédérick veut devenir comédien, sans doute pour jouer dans des films indépendants de répertoire… ou dans une suite de Slap Shot. Remarquez qu’ils pourraient tous deux se ramasser à faire des combats ultimes comme Jose Canseco. On les imagine très bien en arriver là.
Mais ce qui nous inquiète dans tout ça n’est pas que Roy n’ait soufflé mot de la petite Jana, 15 ans, mais bien que Jonathan, à l’âge vénérable de 20 ans, soit incapable de se garder tout seul. Le petit est-il à ce point indomptable qu’il faille aller au Colorado pour trouver une nannie ?
Si j’étais Robert Gainey, j’offrirais le poste d’entraîneur à Roy en lui promettant de signer Robert Lang pour qu’il se charge de garder Jonathan et Frédérick pendant que le club est à l’étranger. Voilà qui est dit.
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Paul Meilleur-Aucoin rencontre Patrick Roy dans le cadre de son émission « Vous êtes assis ». Au menu : la famille Roy décortiquée.
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Ici, au Sportnographe, on est loin de penser que la nouvelle peut nous atteindre partout où l’on passe.
Alors que nous sommes de passage dans la forêt familiale, tranquillement assis sur notre souche à boire du bouillon de poulet, quelle ne fut pas notre surprise de constater que même à la Noël, on ne lâche pas la patience à Da King Joe, l’homme orchestre et fils de.
Fectivement, à la une du Le Quotidien de samedi, un journal de région qui n’a pas grand chose à voir avec le vrai quotidien de la vie comme on dit, on peut y lire une histoire touchante. Celle d’un grand-papa malade qui a invité Bobby Nadeau à venir faire son tour au réveillon afin de faire rêver son petit-fils.
Nadeau, qui joue maintenant pour le Rocket et anciennement pour le Chicoutimi, en a profité pour voler du stock dans le magasin de l’équipe afin de le donner au petit Émile. Jusqu’ici, tout semble normal.
Jusqu’à ce que Bernard, le grand-père en question, s’attaque sans raison à Jonathan « Rap Rap Rap » Roy en disant : « Bobby Nadeau va faire un meilleur homme dans la vie que Jonathan Roy. Il est un bon exemple. »
Personnellement, je ne pense pas que parce qu’un petit gars varge sans raison sur un autre, que son frère crosse chèque un adverse dans les palettes, que son père swinge des télés dans les bureaux de ses boss, que ça veut dire que ça fera un jeune homme violent. Et surtout moins bon que Bobby Nadeau.
En quoi un homme qui n’est même pas « game » de se battre et qui se replie comme une fillette devant le combat est un exemple ?
Je vous le demande.
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Vous le savez, nous au Sportnographe, on commence trop souvent nos textes par « vous le savez ». Mais vous savez aussi que nous sommes des passionnés de l’histoire, des controverses, et de l’histoire des controverses. Dès qu’on a l’occasion de faire une blague sur le Propécia, sur Shane « Capitaine Canada » Doan, ou sûr le scandale des commandites, on y va, enweille donc.
C’est pourquoi nous aimerions aujourd’hui souligner le 13e anniversaire du scandale de Patrick E. Roy qui lève ses bras au ciel contre le Détroit avant de se faire échanger contre Andreï Kovalenko. Bon, ça fait en fait 13 ans et deux jours, mais Canadien s’est bien trompé de deux ans pour son centenaire, alors ne commencez pas à faire du trouble.
Il s’agit d’un moment charnier (eh oui) dans l’histoire de la Flanalette puisque c’est à partir de cette année 1995 que l’équipe s’est enfoncée dans un marasme de plusieurs années, que Martin Rucinsky est devenu un joueur de premier plan, et que le rêve d’indépendance du Québec a mangé une claque. Tout ça est lié.
Mais surtout, c’est à partir de ce moment que les fils Roy commencèrent leur long apprentissage de la vie de hockeyeur controversé, avec tout ce que cela implique en termes de bureaux détruits, d’agents de police qui débarquent à la maison, et d’excuses publiques. Juste pour ça, il est important de souligner cette date importante du 13e anniversaire + deux jours du spin initial de la spirale de la violence.
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Il ne MANQUE que Jana Roy pour compléter la trilogie de la violence. On se DEMANDE ce qu’elle fera. Des idées ?
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Il y a de ces injustices dans la vie que seuls nous du Sportnographe pouvons mettre au jour, parce que nos yeux aiguisés d’experts analystes sportifs nous permettent de voir du trouble où il n’y en a pas. Le scandale du jour n’a rien à voir avec l’embauche de Joël Bouchard par le Junior de Montréal (on s’inquiète par contre pour le retour de l’Académie de hockey Lanny MacDonald), ni avec l’absence d’évolution dans le dossier Mats Sundin. Non c’est plutôt Frédérick Roy qui attire notre attention.
C’est que voyez, ce cher Patrick E. Roy, qui tente désespérément de voler la vedette à Richard Sévigny, n’avait pas assez de son fils aîné à ses côtés pour semer la terreur dans la LHJMQ et a donc procédé au repêchage du petit Frédérick Roy récipiendaire de 80 minutes de punitance avec le Blizzard du Séminaire Saint-François. Selon ce que rapporte un grand quotidien en format tabloïd, « Frédérick profitera du vécu de son aîné Jonathan ». Voilà qui devrait nous rassurer.
Or on le sait, le fils du coach, que ce soit dans le Pee-wee ou la Ligne Nationale, bénéficie toujours de traitements de faveur. Aujourd’hui, Frédérick est sur le quatrième trio, demain, papa le placera sur le premier en compagnie d’un buteur prolifique, et notre Fred terminera la saison avec 5 buts 97 passes, un peu comme Réal Munger qui est passé maître dans l’art d’être au bon endroit au bon moment quand l’arbitre décerne les assistances.
Nous pourrions imaginer une théorie du complot des plus inquiétantes si nous étions rémunérés à noircir des pages : Patrick Roy devient entraîneur et directeur général de Canadien, il repêche ses deux fils et fait jouer Frédérick avec Kovalev et Mats Sundin, pendant que Jonathan « Da King Joe » devient le gardien numéro un. Avouez que vous avez la chienne. Remarquez qu’un autre scénario probable serait que Patrick soit victime de régicide, que Jonathan devienne chanteur de hip-hop dans les bars de Limoilou, et que Frédérick soit embauché à titre de commis chez Ameublement Tanguay.