Selon Gaston Therrien, Canadien gagne lorsque Budaj kick la rondelle comme ça, à l’entraînement:
Peter Budaj
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Il y a tout lieu d’être optimiste en vue du match de ce soir. Plusieurs des éléments qui ont contribué aux défaites de Canadien ne font plus partie du portrait.
D’abord, exit les White, Gionta, Prust, et peut-être Pacioretty avec qui l’équipe n’a (presque) pas gagné. La plupart des experts ont dit ne pas comprendre la décision de Michel Therrien de bencher Galchenyuk et Halpern en troisième période malgré que ces deux-là ont développé une chimie du tonnerre. Ce soir, Therrien n’aura pas le choix de leur donner du temps de glace puisque tous les autres joueurs sont blessés.
Il en va de même pour Gabriel Dumont qui a remporté 100% des trois mises en jeu auxquelles il a participé. Imaginez s’ils les avaient toutes prises. Ottawa n’aurait jamais eu la rondelle. Ce sera sûrement le cas ce soir.
Surtout, Peter Budaj sera devant le filet, lui qui a remporté huit victoires à ses huit derniers départs. Pourquoi ne continuerait-il pas sur cette lancée? Remporter des matchs est généralement gage de victoire, à ce qu’il paraît.
Ne reste plus qu’à espérer que Michael Ryder et David Desharnais se rentrent dedans à l’entraînement et se blessent au bas du corps (d’ailleurs, Desharnais n’a que ça, un bas du corps) pour que les astres soient parfaitement alignés. Tous les espoirs sont permis.
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Difficile soirée pour Canadien. La déviation suicide de Raphaël Diaz en prolongation a jeté l’équipe au bord du gouffre. Certains qui croyaient que la victoire était dans la poche auraient dû se souvenir du célèbre dicton de Pierre Houde : c’est pas complet tant que c’est pas complété.
Or clairement, les arbitres ont joué un rôle important dans la défaite. Il y a eu ce but de Chose Zibanejab avec le patin. Toronto a décidé qu’il ne s’agissait pas là d’une motion de kickage intentionelle. Il y a aussi eu les dégagements refusés qui n’auraient pas vraiment dû l’être. Et il y a peut-être eu Kyle Turris qui a retenu le bâton de Price sur le deuxième but.
Tout ça pour dire que malgré tout, Canadien n’est pas sorti de ses gonds pour chialer contre les arbitres. C’est qu’il est de notoriété publique qu’un arbitre ne change jamais d’idée (sauf aux 4 Glaces de Brossard) et que ses décisions sont irrévocables. De plus, on présume que Michel Therrien ne voulait pas déconcentrer ses joueurs. Déjà que sa chemise rose était propice à détourner l’attention.
Or qu’est-ce que cette prudence a donnée? À-rien. Canadien a perdu et dans les circonstances, il faut se demander s’il n’aurait pas été mieux de postillonner au visage des arbitres et de leur crier qu’ils sont des mangeux de marde à la solde du Canada anglais (ou quelque chose comme ça). Ça aurait au moins fait évacuer la vapeur en vue du prochain match.
Mais tout n’est pas perdu, avec Ryder qui est tout feu tout flammes et Budaj qui s’amène, ça sent le Canadien en 7.
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Cela fait maintenant l’unanimité : Canadien est en crise. Certains disent que c’est la faute à Carey Price, un gardien qu’on surnomme parfois « feu de paille » et parfois « Jésus Price ». Ça dépend si Canadien a gagné. Et Canadien n’a pas gagné depuis très très longtemps (deux matchs).
Pourtant, selon nous (pour l’instant), Budaj n’est pas la solution aux déboires de la Flanalette. Le problème de l’équipe se situe plutôt en défensive. Vous aurez compris que le coupable est Alexeï Emelin qui s’est décrunchiqué la jambe dans un accident de patinage.
Emelin a la réputation d’être assez violent et ses statistiques en matière de ramasser quelqu’un dans la bande sont éloquentes. Les adversaires, en arrivant dans le territoire de Canadien, stressés qu’ils sont, perdent totalement leurs moyens et la rondelle, ce qui les empêche évidemment de la lancer entre les jambières de Price.
Quand Emelin n’est pas là, les souris dansent, donc. Elles passent au travers de Nathan Beaulieu ou Davis Drewiske comme au travers d’un fromage dans la poêle. La solution? Euh… y’a pas vraiment de solution, à moins qu’Emelin ne joue en béquille. Ou que Michel Therrien mette Peter Budaj dans les buts?
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Hier, à la joie de tous, Canadien a confirmé sa place pour la vraie saison. Et qui était devant les filets? Oui, Peter Boudaille, celui qui vient tout juste de signer un contrat de deux ans avec votre équipe favorite. Certains diront que Boudaille n’a fait face qu’à 15 tirs et que c’était pas ben ben forçant. Au contraire, c’est tout un défi que de rester à ce point alerte devant un club de peewee!
Un défi que Carey Price, dont la nonchalance est légendaire, aurait du mal à relever. Il finirait par prendre ça relax et s’en faire compter quatre. Considérant que Canadien est extrêmement dominant, il faut s’attendre à un nombre grandissant de matchs où le gardien devra être bon à recevoir peu de lancers. C’est pourquoi nous croyons que Price doit laisser sa place de numéro un à Boudaille pour le reste de la saison et les séries.
Certains diront que pas plus tard qu’avant-hier, nous avons dit que Boudaille ne devrait même pas exister. Oui, mais avant-hier, c’était avant-hier, et aujourd’hui, nous sommes avant-demain et les choses ont changé.
D’ailleurs, même Réjean Tremblay trouvait cette semaine que Boudaille était meilleur que Price. Or connaissez-vous plus visionnaire que Réjean (à part nous)? N’est-ce pas lui qui avait prédit en début de saison que Canadien allait tout rafler? Un winneur. Et nous on aime ça s’associer aux winneurs. Budaj number one.
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Tous se sont aujourd’hui réjouis du nouveau contrat octroyé à Peter Boudaille qui restera avec Canadien pour encore deux ans. À moins que Marc Bergevin ne l’échange contre Taylor Hall, ce qui ne nous surprendrait pas tellement il est un génie.
On sait que la principale qualité de Boudaille réside dans le fait qu’il est un bon gars et qu’il n’est pas une menace pour Price (contrairement à ce que pense Réjean Tremblay qui le verrait bien gardien numéro un). On sait aussi qu’il est toujours bien habillé et qu’il sent bon, parce qu’il ne sue pas souvent. Son seul défaut est d’avoir un personnage des Simpsons sur son masque (come on, ça fait pas sérieux).
Or peu d’experts se sont posé la question de la pertinence d’avoir un deuxième gardien. Il nous semble logique que si Michael Ryder est capable de se présenter à tous les matchs, du moins, en apparence, Carey Price devrait être en mesure d’en faire autant. C’est pas comme si c’était forçant. Canadien est tellement bon qu’il est toujours en zone adverse et Price a à peine besoin de bouger.
Mais surtout, d’autres équipes ont démontré qu’elles étaient en mesure d’aspirer aux grands honneurs avec un seul gardien. C’est le cas de notre équipe de « ligne » de garage aux 4 glaces de Brossard. Avec un seul gardien, nous sommes parvenus à être les meilleurs des pas bons. Bergevin devrait en prendre note et libérer ce 1,5 million par année de la masse salariale pour s’acheter un remplaçant à Alexeï Emelin…
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Les amateurs de hockey aiment voir des buts se marquer. C’est d’ailleurs pourquoi ils crient fort et tapent des mains lorsque leur équipe compte. Même qu’à l’occasion, ils en échappent leur bière par terre. Il n’est donc pas étonnant que les directeurs généraux de la « Ligne » nationale qui se réuniront demain à Toronto cherchent des solutions pour qu’il se marque plus de buts. Les fans échapperont donc leur bière plus souvent, ce qui renflouera leurs coffres. C’est ce qu’on appelle la loi de l’offre de buts et de la demande de bière.
Il existe plusieurs façons d’augmenter le nombre de buts comptés. On peut agrandir les filets (comme au bandy), réduire l’équipement des gardiens, ou encore laisser P.K. Subban sur la patinoire pendant tout le match. Toutefois, Peter Budaj propose une solution pas mal osée pour marquer plus de buts :
« Si les victoires en temps réglementaire valaient davantage, les équipes se forceraient plus pour marquer des buts. Disons trois points pour une victoire à la régulière et deux pour une victoire en prolongation. Cela ouvrirait assurément le jeu. »
Ainsi donc, pour marquer plus de buts, il suffirait de vouloir le faire. Aussi simple que ça. Dans la nouvelle nouvelle « Ligne » nationale, la victoire n’est plus une motivation suffisante pour arrêter de se pogner le derrière. Il faut que cette victoire soit payante, sinon les joueurs se diront simplement « bah, c’est juste un match de deux points » et se contenteront de domper la rondelle dans le fond de la zone en attendant que le temps passe.
L’idée de Budaj est excellente, mais peut-être ne va-t-il pas assez loin. Pourquoi ne pas donner 3000 points pour une victoire à la régulière et 2000 pour une victoire en prolongation? Les buts et la bière couleraient à flot…
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Les dernières nouvelles sont mauvaises pour Canadien : Carey Price aurait pogné la tourista sur le sable chaud de Fort Lauderdale et ne pourra affronter les semi-puissants Philadelphie ce soir.
Au-delà du fait que cette réalité pourrait compromettre les prévisions de Ron Fournier, elle met en évidence le manque de deuxièmes gardiens chez Canadien. On se disait tous que Price allait tenir l’équipe dans le coup pas mal toute la saison, mais on n’avait pas prévu un plan de contingence au cas où il serait victime du flu migratoire.
Il y a bien Peter Budaj, mais comme l’expliquait Michel Bergeron, sa principale qualité est d’être un bon gars. Ce n’est pas pratique lorsque vient le temps d’arrêter des tirs voilés en désavantage numérique. Pour l’appuyer, Canadien a rappelé Robert Mayer, le gardien numéro un de la pire équipe de la ligue américaine, ce qui n’est guère encourageant.
Ne reste donc plus vraiment de relève pour remplacer un Carey Price pris sur la bolle, à part la nouvelle acquisition Dustin Tokarski, obtenu en retour de Cédrick Desjardins. Mais entre vous et nous, Tokarski ça ressemble un peu trop à Jablonski.
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Price va goaler pas mal faut croire.