…ou c’est juste Budaj qui n’est pas très vite.
Alex Galchenyuk
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Il fut une époque où les joueurs de Canadien fumaient des cigarettes entre les périodes, travaillaient à la brasserie Molson pendant l’été et gagnaient des Coupes Stanley. On avait alors affaire à des hommes indépendants et autonomes.
Mais les choses ont bien changé depuis. Les jeunes de nos jours doivent être dorlotés physiquement et mentalement sans quoi ils pourraient ne pas se sentir valorisés, ce qui est très mauvais pour la précision des lancers top corner.
Robert Gainey et Pierre Gauthier n’étaient pas parvenus à s’adapter à cette nouvelle réalité, formant ainsi toute une génération de Benoît Pouliot en impuissance. Heureusement, Marc Bergevin et son équipe ne feront pas les mêmes erreurs.
En effet, on apprenait récemment qu’afin de s’assurer qu’il avait le moral au beau fixe, Martin Lapointe avait invité Alex Galchenyuk à manger des sushis, une excellente source de protéine et de mercure.
Voyez-vous, parfois, il faut sacrifier un poisson en voie d’extinction pour qu’un futur Guy Lafleur voie le jour, et ça, Canadien nouveau l’a bien compris.
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Il est à la mode par les temps qui courent chez le journaliste sportif de s’épandre sur les jeunes qui forment la relève de Canadien. Des articles de fond font rage quant à leur potentielles éclosions afin de remplir le coeur des amateurs qui ont très peu de Flanalette à se mettre sous la dent. François Gagnon peut bien essayer de nous faire accroire que le golf, c’est excitant, mais ça n’aura jamais l’envergure d’un bon débat sur les mensurations de Jared Tinordi.
Mais c’est bien beau de se demander si l’accession au titre de capitaine de son équipe junior par Alex Galchenyuk contribuera à faire de lui un futur Alex Galchenyuk (mais avec du leadership). C’est bien fin de s’interroger sur l’effet qu’aura une autre saison avec les Bulldogs pour Louis Leblanc, ou encore de prédire le nombre de millimètres que perdra Brendan Gallagher en l’absence d’un camp d’entraînement digne de ce nom. Mais ce ne sont que des leurres.
Car il est quelque chose que les experts commentateurs oublient : sans Canadien, Canadien n’a pas d’avenir. En effet, comment prédire le futur sans être certain que le futur aura bel et bien lieu ? Toute personne qui a vu un film où des gens voyagent dans le temps sait ça.
Si le lockout de la ligne Nationale ne devait jamais prendre fin, toutes ces tergiversations sur la position de Morgan Ellis dans la hiérarchie des défenseurs (est-ce un 4e défenseur ou un 5e défenseur?) n’auraient servi à rien. Il est risqué de modifier l’espace-temps. N’oublions jamais que l’avenir de Canadien passe par Canadien.
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Plusieurs personnes regardent les Jeux olympiques de Londres par les temps qui courent et se demandent : mais qu’est-ce qui passe avec Canadien ? C’est bien beau les courses de tir au fusil et les compétitions de tournage sur des faux chevaux en bois, mais ça relègue les vraies nouvelles très très loin dans les sections sport des journaux. Déjà que l’été, Canadien passe parfois derrière l’Impact…
Heureusement, si on regarde la section hockey du site de RDS, on peut se rassasier un peu. D’abord, Shane Doan pense « peut-être » venir « visiter » Montréal, et ce malgré que la ville soit à feu et à sang en raison du conflit étudiant. Le seul problème, c’est que nous, on n’en veut pas de Shane Doan. On préfère Denis Coderre.
Autre nouvelle : Galchenyuk est sous contrat. Il a sans doute reçu un petit bonus qui lui permettra de faire la fête, de sombrer dans l’alcoolisme et de se re-péter le genou.
Enfin, et c’est un scoop : paraît que Lars Eller veut être meilleur en 2012. On s’attend à lire prochainement que Plekanec veut être meilleur en 2012, Gionta veut être meilleur en 2012, Desharnais veut être meilleur en 2012, etc. Il n’y a que Gomez dont on est pas trop certains.
Ah que ça fait du bien de prendre une pause olympique…
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Vendredi matin, les experts en Canadien nous avaient tous dit que selon ce qu’ils avaient interprété de la conférence de presse de Trevor Timmins, la Flanalette allait assurément sélectionner un gardien au cours du repêchage. On nous avait dit qu’il tripait aussi pas mal fort sur Teuvo Terreirinaainanaaainnaenenne et que c’était (presque) sûr qu’il s’en venait à Montréal.
En toute logique donc, Bergevin et ses hommes n’ont choisi aucun gardien et pas de Teuvo Machin.
En première ronde, c’est sur Alex Galchenyuk que l’équipe a jeté son dévolu. Un joueur dont les experts en Canadien (les mêmes que plus haut) nous disent que le genou est complètement guéri.
Puis en deuxième ronde, nous avons eu droit à Sebastian Collberg, un suédois qui serait pas mal pareil à Daniel Alfredsson. En fait, il doit être pas mal meilleur puisqu’Alfredsson avait été choisi en 6e ronde à l’époque.
Mais notre choix préféré reste Tim Bozon, Timothé de son vrai nom, est un Français qui prévoit s’inspirer de Cristobal Huet, ce qui n’est pas très utile lorsque vient le temps de scorer des buts, si vous voulez notre avis. « Ptit Boz« , comme on le surnomme, sera un jour très bon si l’on se fie à tout le monde. Comme toutes les autres supervedettes sélectionnées par Canadien.