Ta-bar-nouche !

Il faudra attendre un peu avant de pouvoir titrer « Halak : un feu de paille ». Le gardien vit toujours sa lune de miel avec le grand club alors que les experts (comprendre, les autres experts) ont évalué que chacun des buts octroyés n’est pas de sa faute. Il est tout de même surprenant que Jacques Demers n’ait pas encore déclaré que Canadien gagnerait la coupe avec Halak (Jean Perron a quand même annoncé qu’avec Halak, on se dirigeait « Halakoupe »).

En tout les cas, Canadien, malgré son petit air de Bulldog, nous a offert tout un match contre le Nashville. Tellement excitant qu’on a presque pas songé à aller écouter le documentaire sur les BB à un autre poste. C’est dire combien le conseil d’administration du Sportnographe a reprit espoir en ses glorieux.

Et avez-vous vu ça ? Samsonov a scoré !

Streit aussi. Pourquoi d’ailleurs ce dernier ne retournerait pas sur le premier trio, à la place par exemple de cet empoté de Guillaume Latendresse ? On va vous le dire pourquoi. Carbonneau n’est juste pas assez audacieux. Vous nous direz « voyons donc, il a mis Miinimaa, Dandenault, Streit à l’attaque, a envoyé Kostistyn, Perezhogin et Plekanec en fusillade, et fait confiance à Halak trois matchs de suite, il est pas pas audacieux, eille ». D’accord, on se rend à vos arguments, vous avez de bons points.

N’empêche que cette victoire n’aura pas les retombées cognitives escomptées. Comment voulez-vous-tu que Canadien apprenne qu’il est difficile de l’emporter quand on compte dans son propre filet, si justement, il l’emporte tout de même ? Pour des gars qui oublient parfois l’importance de jouer 60 minutes, ça risque de ne pas être une notion facile à leur inculquer.