Canadien jusqu’au bout !

C’est en dégustant mes ailes de poulet gratuites mardi soir que j’ai eu ce pressentiment inoxydable. Comme à l’époque du Big Three et de Murray Wilson, Canadien a maintenant l’étoffe d’une grande dynastie. Il n’a accordé que 18 tirs au filet, il a gagné sans que le cerbère n’obtienne la première étoile et a rendu les Capitals aussi mauvais que ses ancêtres des années 70.

Souray ne doit pas partir. Ryder n’est plus qu’un garbage compteur. Koivu est un capitaine. Et avec le retour imminent de Kovalev et Huet, Canadien est en bonne posture pour entrer par la grande porte du détail.

Néanmoins, Canadien doit tout de même transiger. Comme 2007 est son année et que le noyau de joueurs est dur, Price est le prix à payer pour un ou des vétérans affamés de Stanley comme Raymond Bourque l’a été avec les Post-Nordiques de Colorado.

Comme les parties en séries se terminent toujours 3-2, Les futurs premiers choix de l’équipe doivent aussi être sacrifiés pour des bons joueurs sans la rondelle. Le Baron serait d’accord avec moi : À quoi ça sert d’obtenir un gars de 40 buts si Higgins, Kovalev et Bonk comptent ?

Je rabroue en terminant les amateurs qui disent que j’ai été secoué par mes patrons pour ma prise de position d’hier. Je n’ai pas besoin de me faire dire que Le Sportnographe a besoin de lecteur et que j’ai besoin du chèque de paye pour changer d’idée.

Avoir les doigts collant suffit.