Rappels chez Canadien : Gainey pourrait discuter avec Réal Munger

gainey rappel
Crédit photo : (AP Photo/Charles Krupa)

Le processus de rappel de joueurs chez Canadien me fait penser au mécanisme de vomissement du corps humain. Quand le système digestif est malade, à la fin, ben c’est de la bile qui remonte. Pas le Gros Bill, on s’entend. La preuve, on a récemment eu droit au rappel de Mathieu Darche pour pallier le manque d’on sait pu qui. Ont suivi Ben Maxwell, David Desharnais, Brock Trotter (à ne pas confondre avec Bryan Trottier) et Ryan White. Mais Paul, si Travis Moen se blesse en fonçant dans Glen Metropolit ce soir, qui c’est qu’on va rappeler veux-tu ben me dire ?

Une petite leçon d’anatomie devrait t’éclairer. Quand tu manges une pomme, normalement, tu te la rentres par la bouche, hein ? Elle progresse ensuite du pharynx pour se rendre jusqu’au rectum. C’est, en termes que tu comprends pas, ce qu’on appelle le péristaltisme. Puis, lorsque le processus péristaltique est déréglé dedans ton organisme, comme c’est le cas chez Canadien actuellement, ben le chemin se fait à l’envers. Ta pomme part du rectum, elle remonte jusqu’au pharynx et sort par la bouche. Normalement, rendu là, la pomme, t’as pu le goût de la manger.

Si je te suis bien mon Paul, le processus bouche-pharynx-rectum ressemble drôlement à la filiation Canadien-Bulldogs-Cyclones, non ? Fectivement. Quand Canadien a pu de joueurs su son banc, y téléphone à Hamilton. Quand y a vidé le club là-bas, y’appelle à Cincinnati, le club-école du Bulldogs. Je veux bien Paul, mais que se passe-t-il lorsque le Cyclones peut pu faire de ravages dans sa ligue-qu’on-sait-pas-c’est-laquelle parce qu’il n’a plus de joueur à faire jouer ?

C’est simple. Il s’agit de faire entrer dans le système (In the system, comme y disent à TSN) un corps étranger. Genre un suppositoire, Paul ? Exactement. Et c’est là qu’intervient mon ami Réal Munger. Qui d’autre que lui pourrait faire débloquer Canadien sur le 4e trio si Moen se blessait, hein ? Aux 4 Glaces de Brossard, y présente actuellement une fiche de 7 buts en 18 matchs dans sa ligue, ce qui ressemble d’ailleurs étrangement aux statistiques de Louis Leblanc (10 buts en 19 matchs) avec Harvard University.

Té cas mon Paul, vous, quand vous ouvrez la bouche, c’est pas des pommes qui sortent.

On reconnecte un moment donné.