Être un être humain pour une journée, c’est super important.
David Desharnais
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Des buts gagnants, ça en prend pour gagner.
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C’t’un gars qui a une famille, qui est tranquille, pis que tout le monde regarde de haut.
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David Desharnais n’était pas content de la punition à George Parros, à ce qu’il paraît.
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Canadien a joué son dernier match samedi dernier et depuis, nous n’avons plus de nouvelle de lui. Nous sommes dans le moment de l’année où nous n’avons à peu près rien d’autres à faire que de regarder la télé (après avoir fait trois heures de char dans le verglas pour aller manger de la tourtière chez matante Ginette), et Canadien nous laisse en plan.
Oh, il y a bien les championnats juniors du monde entier, mais à part pour savoir si les futurs espoirs de la Flanalette vont scorer des buts, est-ce que ça vaut vraiment la peine de se lever à 7h30? En plus, les Allemands sont presque aussi excitants que les Islanders à voir jouer.
Selon notre envoyé spécial sur le site de Canadien, le prochain match n’aura lieu que samedi prochain. C’est à dire très exactement une semaine avec pas de Canadien. C’est non seulement inacceptable pour le téléspectateur amateur expert, mais cela comporte de gros risques pour l’équipe elle-même. C’est que voyez-vous, laisser les joueurs passer du temps en famille à Noël pourrait nuire à leur santé.
Subban qui nous revient avec dix livres de dinde dans le haut du corps, Desharnais qui se pète le coccyx en déneigeant son VUS pogné dans une congère, ou pire encore, Price noyé dans le champagne: voilà ce qui pourrait attendre Michel Therrien à son retour sur la glace. Franchement, l’algorithme qui a généré cet horaire est un chien sale. Tout ça pourrait nous coûter la coupe. Vous l’aurez su ici en premier.
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Vous le savez, nous du Sportnographe sommes fans de Denis Coderre, puisqu’il était le seul candidat à avoir une certaine vision du troisième trio de Canadien. Possiblement que son plan triennal d’immobilisation sera pourri, mais peu importe, s’il peut avoir un effet positif sur la Flanalette, on s’en fout.
Aujourd’hui toutefois, certains peuvent légitimement se demander si Coderre n’aurait pas plutôt des répercussions négatives sur l’équipe. C’est qu’après que Dénis eusse twitté que Desharnais devrait être renvoyé dans les mineures, la moitié des joueurs ainsi que Michel Therrien ont profité des 79 micros pendus à leur mouth-piece pour dénoncer les propos du nouveau maire.
N’est-ce pas là la même stratégie employée par Canadien lors des dernières séries contre le Ottawa alors que l’entraîneur adverse avait été victime de propos désobligeants relativement à sa face qui ressemblerait à s’y méprendre à celle d’un morse? Est-ce que cette stratégie avait été un succès? Euh… non. Essayer de motiver ses troupes en diabolisant le maire de la ville qui héberge Canadien est clairement une stratégie douteuse qui pourrait avoir des résultats désastreux.
Revenons à la base: est-ce que oui ou non, Desharnais devrait être renvoyé dans les mineures? Avec une passe en 17 matchs, la question ne se pose même pas. Il est clair ici que c’est notre maire adoré qui a raison. Il connaît visiblement bien plus son hockey que Michel Therrien, et un maire aussi connaisseur devrait avoir son mot à dire dans la bonne gouverne de Canadien.
L’avenir de Canadien dépend de toi, Denis. Donc… ce serait quoi, ton prochain move?
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Louis Leblanc (et surtout sa madame), a fait les manchettes pendant le camp d’entraînement après avoir été renvoyé dans les mineures. C’est que Leblanc, l’ancien futur Guy Lafleur, poursuivait sur sa lancée de la saison dernière en étant plus ou moins bon lors d’un match hors-concours.
Après quelques matchs plutôt calmes, le voilà toutefois qui reprenait du poil de la bête chez les Bulldogs, récoltant plusieurs points en pas beaucoup de matchs. Enfin, nous disions-nous, peut-être que notre homme allait se réveiller, connaître une bonne saison et devenir le futur ancien Guy Lafleur l’an prochain.
Mais voilà que déjà, en raison des blessures, Leblanc est rappelé par le grand club où il jouera en compagnie de David Desharnais et de René Bourque, un trio avec juste des noms de joueurs québécois.
Est-ce vraiment aider Leblanc que de l’utiliser en compagnie de Desharnais, qui, en plus de tomber tout le temps, n’est plus capable de faire la seule chose qu’il savait faire: de belles passes? Est-ce une si bonne idée que de l’envoyer avec René Bourque, un grand dadais qui est juste bon à « driver » le net, mais qui ne « drive » jamais le net?
Tout ça ressemble plutôt à une rétrogradation pour le petit Louis. Le dernier clou dans le cercueil de sa carrière.
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Y’a eu un appendice, pis y’est revenu quoi, trois quatre games après, fak c’est un gars qui récupère assez vite.
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Hier soir à Ottawa, Canadien a pété les plombs. Tout le battage médiatique et la guerre de mots entre les deux équipes aura eu raison de la fragile santé mentale du club. Les Prust, Bouillon, et autre Subban sont allés rejoindre Michael Ryder et David Desharnais dans leur profonde dépression.
Même Carey Price qui avait (très) récemment (et brièvement) montré qu’il était le meilleur gardien au monde a cédé sous la pression mentale qu’ont imposée les Sénateurs. Humilié aux poings et aux points, Canadien a perdu la guerre psychologique.
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’au hockey, pas besoin d’être vite vite dans tête. Il ne faut que se souvenir de quelques règles précises: ne pas oublier de patiner vite et d’être intense, faire des passes sur la palette et faire semblant de tomber quand quelqu’un t’accroche afin qu’il pogne une pénalité.
Il y a donc de l’espoir pour le match de demain. À l’entraînement, Michel Therrien rappellera à ses joueurs ces quelques règles. Au pire, ils peuvent les écrire dans le fond de leur main au cas où ils auraient un trou de mémoire. Il devra aussi lui-même faire sa part en restant calme derrière le banc, et si possible, en choisissant une chemise qui sort mieux à la télé (le rayé, c’est à éviter). Reste maintenant à gagner la guerre physiologique.
Canadien en six.
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La nouvelle est sortie hier soir et nous a jetée à terre: Canadien a participé à un tournoi de poker illégal à Kahnawake. Évidemment les joueurs fautifs ont juré qu’ils ne savaient pas qu’il était illégal de jouer à l’argent en buvant de l’eau de vie, au Québec. Ça ne rend pas la chose acceptable pour autant.
Certains diront que ce n’est pas comme s’ils avaient organisé des combats de chiens dans leur sous-sol. C’est vrai, mais ce n’est pas vrai du tout. On parle de Canadien ici. Cette équipe de rêve ne peut pas prendre ce genre de risque.
Il ne faut pas oublier que les jeux de hasard font de nombreuses victimes chaque année. Veut-on vraiment voir David Desharnais sombrer dans l’enfer de l’alcool parce qu’il a tout perdu au poker? Veut-on voir Max Pacioretty se fracturer l’appendice en y allant « all in » au mauvais moment?
Les histoires de joueurs compulsifs qui se ramassent à écumer les machines à sous de bars miteux pullulent. En jouant illégalement au poker, c’est ce à quoi vos joueurs préférés s’exposent (et aussi peut-être à faire de la prison). Michel Therrien doit les empêcher d’en arriver là à tout prix.