Bonjour Baron. Depuis un bon moment, une question me turlupine : à partir de quand peut-on parler d’une contre-attaque ? Naïvement, je croyais qu’il fallait qu’il y ait au préalable eu une attaque de l’une ou l’autre des équipes présentes sur la glace. Mais, voilà qu’il y a quelques semaines, j’ai entendu Pierre Houde dire à Benoît Brunet « la contre-attaque se prépare » sur la mise au jeu de la première période. J’ai essayé de tirer tout ça au clair, rien n’y fait. Pouvez-vous m’expliquer ? Félicitations pour votre beau programme, en passant.

Minimath,

L’affaire, c’est que d’abord, bonsoir. Oui. Une contre-attaque, ça peut arriver à tout moment, exactement comme un bouton sur le nez ou un renvoya lorsqu’un on boit trop de Molson. Mais, « peut-on crever un bouton avant qu’il ne pousse ou encore renvoyer avant-même de commencer à boire », me demandez-vous et ce, selon un principe de logique bien connu qui s’appelle le gros bon sens, mais qui n’est pas celui de Nissan ? Oui. Bon, ça ne sert pas à grand chose vous me direz, mais ça, « c’est comme la voix des commentateurs pendant les matchs de Canadien », ajouterez-vous, et vous aurez bien raison. Faque la prochaine fois, mettez donc le son de votre tv à mute ; Pierre et Benoît ne vous importuneront plus avec leurs sophismes aristotéliciens.

D’ailleurs, le danger, avec leurs propos, serait d’en arriver à croire que ce raisonnement ci-dessous est vrai :

* Un début de contre-attaque est une mise au jeu.

* J’ai un film en DVD qui s’appelle « Contre-attaque ».

* Donc mon film est une mise au jeu.

Pis suivez donc notre blogue en direct sur les internets de Radio-Canada plutôt que de regarder le match à la télé, bondance. Comme ça, y’en aura pu de problème.