Les cliques comme stimulant

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Photo : THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson

Oh là là, ça sent de plus en plus les cliques dans le vestiaire de Canadien. Pas qu’on y soit allés récemment, mais en observant l’ensemble de la couverture médiatique autour de l’histoire d’amour entre Carey Price et Andreï Markov, il est clair que quelque chose cloche.

Oui, c’est vrai, des cliques, il y en a partout. Prenez-nous, au Sportnographe, il y a deux cliques : celle composée de Paul Meilleur-Aucoin, et celle composée du reste de l’équipe. Ça ne nous empêche pas de produire des émissions gagnantes. Mais dans un club comme Canadien, un club de deuxième moitié de milieu de peloton, ça peut poser problème.

Tentons donc de décomposer ces cliques. Il y a d’abord celle des Russes. Parce que tout le monde le sait, surtout Jean Perron, les Russes se tiennent ensemble. Il y a aussi bien sûr la clique de Carey Price, qui est composée de Josh Gorges, Higgins, Chipchura, D’Agostini et de O’Byrne. Vient ensuite la clique des Québécois dont on ne se souvient plus des noms. Il y a la clique des nouveaux riches Gomez, Cammalleri et Gionta. Quant au reste des joueurs, ils forment tous de petites cliques individuelles. Si on dit qu’ils sont des PME, ils peuvent bien aussi être des cliques à eux seuls.

La solution à tout ça ? Réunir les cliques sur les mêmes trios et instaurer une saine compétition entre cliques. Même principe que pour les gardiens de but. Avec le succès qu’engendre la compétition entre Price et Halak, la reproduire à plus grande échelle pourrait remettre la Flanalette sur le chemin de la victoire.