Latendresse : « À Montréal, on m’a miné su’l tas »

latendresse wild
Crédit photo : Associated Press, Jim Mone

C’est bizarre comme la vie sait parfois nous surprendre. Prenez l’autre jour. Je me dis : Heille, j’ai envie de pipi moi là. J’arrive aux toilettes pis, non, rien pantoute. À l’inverse, jeudi en fin d’après-midi, mon téléphone sonne. Là, je me dis : Bon, Munger se cherche encore du monde à qui raconter sa vie. Mais non, c’était Guillaume Latendresse : « Suis-je bien au Sportnographe ? J’aimerais vous accorder une entrevue. » J’avais envie de pipi, mais on s’entend qu’avec ce qui m’était arrivé l’autre jour je me suis dit que j’allais la faire attendre mon envie.

Guillaume, veux-tu ben m’expliquer pourquoi tu joues ben de même avec le Wild ? « Paul, à Montréal, on m’a dit qu’on m’a choisi haut dans le repêchage et que je devais répondre aux attentes de Canadien en ce sens. Faque je suis allé voir sur les internets et là j’ai vu que les choix de 1re et 2e rondes de Canadien, ben c’est souvent de la marde (NDLR : Éric Chouinard, Jason Ward, Matt Higgins, Cory Urquhart, Tomas Linhart, Terry Ryan, Brad Brown, David Wilkie, Miroslav Guren, Brent Bilodeau). Moi, Paul, je suis bon pis à Montréal, on m’a miné su’l tas. »

Justement, comment va la vie au Minnesota ? « Écoute, le Minnesota, je pensais que c’était une ville, mais on m’a dit que c’est un État. Sinon, ben y’a plein de restos américains comme à Drummondville où j’ai joué mon hockey junior, faque je me sens comme à maison ».

Pis, c’est comment de jouer avec le frère de Saku ? « C’est tellement le fun. Contrairement à Canadien qui repêche jamais les bons frères (NDLR : Marcel Hossa, Valeri Bure, Marko Kiprusoff), le Wild a le bon frère Koivu. Et souvent, il me parle en français dans le vestiaire. »

Dernière question mon Guillaume : Comment va Annie ? « Ah, bonne question. M’a l’appeler pour y demander. »

Bon, m’a aller pisser je cré ben.

On reconnecte un moment donné.