Peur et dégoût du 23 décembre

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Photo : CP Ryan Remiorz
Photo : CP Ryan Remiorz

Mesdames, particulièrement messieurs, et tous les autres : allez coucher les nenfants. On est le 23 décembre.

Oui, le temps où Canadien s’en allait aux pâquerettes entre deux parties à l’étranger est terminé. On a beau sortir toutes les statistiques possibles, toutes les tables de calculs inimaginables, toutes les versions imprimées des derniers relevés bancaires de Scott Gomez, rien ne saura représenter le paroxysme de l’analyste sportif en manque de quelque chose à dire plus que ce 23 décembre.

Ici, au Sportnographe, on est pas du genre à avoir les nonoches (nouveau mot) devant une date en particulier. Prenez le 5 mai. Pas de stress. Même le 19 mars. Ça nous fait rien. Mais le 23 décembre?

Heille toé chose, Canadien en a pas gagné une à l’étranger depuis 1945.

Des nulles, peut-être, mais même pas une victoire?

DÉBILE MENTAL.

Faut en parler. FAUT en parler.

Maintenant, pourquoi le 23 décembre?

Mautadine de bonne question.

Il faut avouer que le 23 décembre a toujours été une date spéciale dans l’histoire de l’humanité. N’est-ce pas le 23 décembre que Marie a dit à Joseph : « reste pas loin mon Joe, m’a perdre mes eaux dans pas long? »

N’est-ce pas lors d’un 23 décembre que Beau Dommage souhaitait « Joyeux Noël » à tout le monde, dont monsieur Côté qui doit encore chercher à la comprendre celle-là, alors que l’on sait pertinemment que Noël, c’est le 25?

Des exemples comme ça, on pourrait vous en sortir des tonnes et des tonnes, mais pour le moment on en a plus.

Cela dit, comment aborder le 23 décembre? Pour toi, ou toi, cher lecteur, assis dans son fauteuil blanc-crème?

En se fermant les yeux, en se serrant les mâchoires, en croisant ses doigts et en serrant ses mains sur les rampes de l’escalier en espérant que ça passe. Pis toute va bin aller. C’t’une promesse.