Interdire les blessures dans la Ligne Nationale

PHOTO : CP  BRIAN KERSEY
PHOTO : CP BRIAN KERSEY

Ici, au Sportnographe, on ne se gêne pas pour user de rudesse quand il le faut. Prenez Jean Dion. La dernière fois qu’il est venu faire son tour dans nos bureaux, il allait oublier de payer son 34 cents de cotisation quotidienne pour être membre de l’élite du Sportnographe. Paul n’a fait ni une ni deux et l’a plaqué dans les genoux en se donnant un élan à partir des bureaux de La tête ailleurs.

Jean a été sur le carreau pendant près de trois semaines avec un genou décapsulé et Paul plus de 4 semaines avec des côtes fracturées. Aucun des deux n’ont pu participer à leur tournoi de babyfoot annuel en Côte d’Ivoire.

Dans cet événement en particulier, l’agresseur a reçu une peine équivalente sinon pire que sa victime.

Toutefois, dans la vraie Ligne, ce n’est pas tout le temps le cas. Rarement voit-on une bande se faire retirer pour la même durée que l’athlète qui en a été victime en rentrant dedans.

Est-ce que Laraque sera hors de la patinoire pour les 4 à 6 semaines que Kronwall devra regarder Virginie à la télé à la place de faire des points dans mon pool?

Est-ce que Cammalleri a reçu une suspension pour avoir slappé sur le pied de Gionta?

Évidemment, il deviendrait difficile de mettre au rancart tous ces joueurs, tous ces objets si utiles au hockey. Une rondelle en moins, une baie vitrée enlevée, une lame de patin retirée. Ça ralentit inexorablement le jeu.

C’est pourquoi le Sportnographe, en collaboration avec personne d’autre, se joint au mouvement qu’il a décidé de créer et milite pour une interdiction des blessures dans la grosse Ligne. Ainsi, plus de suspensions inutiles de deux matchs. Plus de délibération devant les magistrats de la NHL.

Règle simple : tu te blesses? tu es suspendu pour la durée de ta blessure.

Point à la ligne. Les joueurs devront ainsi y penser deux fois avant de se blesser.

Merci.