Qui, dans le monde, voudrait venir jouer pour Canadien ?

On apprenait dans la grosse presse, sous la plume du très littéraire R. Labbé, qui devrait sous peu d’ailleurs s’inscrire au post-doc en chroniques drôles, que la Ville de Montréal, celle-là même qui est dirigée par tout un maire comme on dit dans le jargon de la politique municipale, est pas une super place pour viendre jouzer au hockey selon les étoiles de la rondelle.

C’est ce qui s’appelle une bonne nouvelle alors que le gros club semble se diriger tout droit vers un besoin urgent de joueurs du type étoiles de la rondelle. Particulièrement depuis que ceux que l’on croyait capable de devenir des étoiles de la rondelle sont plutôt devenus des étoiles d’un soir dans les bars de la Saint-Laurent.

Cela dit, devrions-nous stresser ? Non. Pas parce qu’au final tout va se régler, au contraire. Mais bien parce que le stress réduit les anticorps et que ce n’est pas l’idéal de se réduire l’anticorps alors que le rhume de cochon semble se propager aussi vite que les huées au Centre Téléphonie. Mais oui parce que semble-t-il qu’à Montréal PQ, il n’y a pas assez de stars, et trop de partisans pas gentils, et trop de journalistes qui ont l’enquête dans le sang.

Maintenant, rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tel le disait chose bine avec une certaine vérité. Primo, on améliore le Montréal métro. Étape première : on change le maire. Maginez-vous qu’il est plus difficile d’avoir le maire Tremblay à l’émission, qui demeure à 120 mètres de Rédio-Canéda, que le maire Labeaume qui, lui, demeure à 300km.

Deuxio : on améliore la ville un peu. On sait que les joueurs de hockey aiment la sortie, mais aussi la vie de famille. Pourquoi ne pas jeter à terre le centre ville pour en faire un quartier du type Dix30 tout en rénovant la Saint-Laurent pour qu’elle deviennent un genre de « strip », comme à Lâsse Végâsse.

Troisio : on engage David Beckham, qui est tellement à l’argent qu’il va s’en sacrer de devoir chausser la patine. Ça fait une star en banque et on part à la recherche pour en engranger une ou deux de plus. Michael Jordan est certainement pas loin d’un retour au sport professionnel, lâchons-lui un appel.

Quatrio : on enferme les partisans dits « pas mal trop » dans un asile afin de convaincre le joueur étoile de venir se faire flatter dans le sens du jersey.

Cinqro : On abolit le journalisme sportif. C’est pas comme si ça va changer quelque chose.