Martin Lemay est un sweatshop (ou maquiladora) à lui tu seul

Les termes sweatshop et maquiladora (ou « atelier de misère » en français) représentent un concept du monde du travail dont le sens premier désigne une manufacture dans laquelle les employés sont exploités, travaillent trop longtemps ou de manière forcée, cela dans le but de permettre à l’entreprise d’engranger des profits au détriment de la misère des employés érigée en système.

Actuellement, 150 pays dans le monde sont le théâtre de ce type d’ateliers où travaillent environ 30 millions de personnes. Le principe de base est simple : une usine bénéficie d’une exonération d’expertise, de diplôme en communication et de maîtrise du français pour pouvoir produire à moindres coûts des analyses assemblées, transformées, préparées ou élaborées à partir d’opinion de salon et de lapsus inventés.

Au Québec, plus précisément à Montréal, nous avons la triste chance d’auberger l’incarnation idéale-typique de l’employé de ces manufactures souvent insalubres à l’oreille, à tout le moins irrespectueuses des droits de l’homme, en la personne de Martin Lemay, chez CKAC Sports.

Au Mexique, cette stratégie économique prit place dans le but de contrer une crise de l’emploi qui subsistait suite à l’échec d’un accord établi pour les travailleurs migrants mexicains, mais également suite à un exode rural qui n’avait fait qu’augmenter la population des villes telles que Mexico et Cancun, en plus d’accroître sensiblement le nombre de bidonvilles.

Chez CKAC Sports, on sait pas d’où ça vient, mais chose certaine, la transformation de Martin Lemay en une petite et moyenne maquiladora est à tout le moins responsable de la mise à la retraite forcée de Pierre Trudel et de son arrivée chez Sportnographe (merci CKAC). Est-ce également elle qui est responsable du lynchage de Jacques Fabi et André Pelletier, les oiseaux de nuit de la plus vieille station de radio francophone d’Amérique ?

Martin, t’sé, on t’aime. Mais pas trop. La nuit, tu peux continuer de dormir. À moins que CKAC nous ramène Roger Drolet. Là, tu pourrais rester réveillé, Martin.

On reconnecte un moment donné.