Komisarek est blessé dans la tête

Mike Komisarek, qui ne joue plus du bon hockey depuis que son nom n’a pas été évoqué dans les rumeurs de scandales (il n’y a pas nécessairement de lien à faire), vient de déclarer aux médias du monde entier qu’il n’est absolument pas blessé, et que ses problèmes sur la glace sont presque uniquement d’ordre psychologique.

« Presque » parce qu’il estime à 90% la portion de son jeu affectée par sa condition mentale. Évidemment, toute personne normalement constituée comme vous se dit : « pis le 10%, c’est quoi ? » Très bonne question.

Comme il se dit en pleine forme, il ne reste plus beaucoup d’options : soit ses patins sont mal aiguisés, soit son suspensoir est trop petit et ça le dérange dans ses mouvements. Choisissez.

Il reste que nous du Sportnographe ne sommes pas de l’école de pensée qui estime qu’un joueur cesse de bien jouer au moment où il commence à penser. Faire des passes sans réfléchir, ça peut générer des revirements inopportuns. Regardez Patrice Brisebois.

Il serait donc judicieux pour Canadien (en général) de visiter un psychologue afin d’apprendre à faire un peu d’introspection au moment de faire un dégagement non refusé. D’un coup il y aurait un Kostopoulos de bien positionné dans la zone payante…