Canadien et ses intouchables : il y a de l’espoir

Certains collègues, en prévision d’une recrudescence de rumeurs de transactions (comme si c’était possible) à l’orée de la date limite pour échanger Steve Bégin contre Vincent Lecavalier, y sont allés de leurs listes d’intouchables auxquels Robert Gainey ne devrait pas toucher.

Presque à l’unanimité, ils ont pointé du doigt Carey Price, Mike Komisarek, Andrei Markov et Max Pacioretty comme seuls intouchables. Ça veut donc dire que le reste des joueurs de l’équipe et de ses filiales seraient disponibles pour les autres équipes. Or, si nos calculs sont bons, aucun de ces joueurs n’est intéressant. Plekanec ? En panne. Kovalev ? En panne et autonome à la fin de la saison. Koivu ? Autonome à la fin de la saison. Andrei Kostitsyn ? S’ennuierait trop de son frère. Sergei Kostitsyn ? S’ennuierait trop de son frère. Tanguay ? Autonome à la fin de la saison. Higgins ? Trop sur le party. Lapierre ? Engagé dans une émission de télé-réalité. Latendresse ? Ne patine pas assez vite. D’Agostini ? Intermittent. Kostopoulos, Bégin, Laraque ? On n’en parle pas.

Que faire donc quand les intouchables sont les seuls qui permettraient à l’équipe d’acquérir un centre de concession ? Simple : ne pas acquérir un centre de concession et se rabattre sur un vieux de location.

Mais il y a de l’espoir. Hier, contre le Buffalo, les intouchables ont perdu du gallon, si vous voulez notre avis d’expert. Carey Price a paru très faible sur le premier but, puis « chambranlé » pour le reste du match. Komisarek, lui, a raté son rebond « cross-coin » ce qui a coûté un but à la Flanalette. Deux intouchables de moins, deux pas bons de plus. Voilà quelques munitions pour ce cher Bob.