Le Floride persiste et signe

À la suggestion que la technique du dégagement non refusé n’avait pas évoluée depuis belle lurette, Normand Leblond a hier argumenté qu’au contraire, Carbonneau ne parlait plus maintenant de « puck dumping » mais de « plan de match ». En tous les cas, deux plans de matchs négatifs ne donnent rien de positif.

Reste qu’en ce match préambule du 23 décembre, juste après que notre maïs soufflé à saveur de blé d’inde n’eut émis des vapeurs toxiques, une missive nous est parvenue de notre envoyé spécial au 23 décembre. Nous la reproduisons ici histoire que vous soyez un peu mieux préparé au moment du grand jour.

Bonjour à vous tous et toutes.

Voici une lettre de moi-même, Réal Munger, à vous, chers fans du
Sportnographe.

Dans mon voyage interminable vers le 23 décembre, afin de pouvoir
constater qu’est-ce que Canadien était capable de lors de son édition
2007, je suis passé par plusieurs émotions. Et je vais vous dire,
c’était très émotionnel comme dirait Patrick Carpentier au sortir d’un
spectacle de Céline.

Oh oui j’en ai vu des choses !

Mais la chose que j’ai le plus aimée dans tout ce périple, c’est bien
évidemment Canadien, pour lequel j’ai voyagé dans les différents
moments de son existence afin de constater beaucoup de choses folles
folles. Par exemple, j’ai pu constater que le premier slapshot de Boum
Boum n’était pas plus fort que celui de Norm Leblond avec ses bâtons
pas de courbe. C’est dire.

J’ai aussi pu constater que le coup de patin et les chevilles de Toe
Blake était un pur plaisir pour le regard et que le papier de toilette
de l’avant-guerre manquait cruellement de recherche et développement.

Il n’empêche, si je passe par Piquette pour vous parler, c’est
uniquement parce que l’internet ne pogne pas dans mon bunker du
paisible quartier Lichtenberg de l’Est de Berlin. Il s’est avéré que
alors que j’étais en plein en train de me diriger vers le forum pour
aller célébrer Canadien et sa fameuse coupe Stanley, j’ai accroché le
bouton de ma montre à remonter le temps…

Donc j’ai dû lui dicter ça par télégraphe.

Alors voilà, je devrais être bon pour arriver à temps pour le 23
décembre 2007, avant vous autres, pour vous faire rapport de ce qui va
se passer.

Ah oui, je suis aussi passé par avril 2008 pour aller dire salut à un
vieux chum et c’est pas que je veux vous voler le punch mais Ryder a
pas compté 30 buts cette année. Désolé.

À bon entendeur, salut.

Catégories:

Contenu similaire