Radek Bonk revient hanter Canadien

C’est fou comme les choses peuvent vite changer. En l’espace de deux matchs, le problème des gardiens de but de Canadien a pris une toute autre tangente. D’une situation où l’on se retrouvait avec un surplus de cerbères numéro 1, nous voilà rendus avec un trop plein de gardiens poches.

N’était-ce pas mieux à l’époque où Aebischer et Bonk étaient toujours là ? Ce dernier a hier tout donné pour que les analystes sportifs à l’imagination fertile (pas comme nous) puissent utiliser l’expression « Bonk est venu hanter son ancienne équipe ». Si ce n’était des contre-performances de Sergei Farfadov Samsonov, on serait à se demander si les succès incroyables que connaissent généralement les jouteurs après leur départ de Canadien n’est pas une légende, mais un phénomène aussi véritable que le sont la malédiction du 23 décembre et l’avantage de la foule.

Faut croire que le fait de mélanger tous les trios comme Guy Carbonneau l’a fait contre le Nashville n’a pas porté fruit, sauf dans le cas de Guillaume Latendresse qui est mélangé en général, de toute façon. D’ailleurs, vous ne l’avez peut-être pas remarqué (à moins d’avoir un oeil de lynx), mais Latendresse a un coup de patin qui s’apparente fortement à celui de Réal Munger, ce qui n’est pas particulièrement rassurant.

Dans tout ça, il reste quand même Kovalev qui s’impose de plus en plus comme un joueur-franchise de concession, et Grabovski qui suit les traces d’Alex Perezhogin avec beaucoup d’efficacité. On le verra sans doute avec le Salavat Yulaev sous peu.

P.-S. : Nous avons souligné les bouts importants de ce billet à la manière de Benoît Brunet.