De qui héritera le Canadien ?

Le Canadien de Montréal aura un choix difficile à faire lors du repêchage amateur 2005. C’est qu’il s’agit d’une très bonne cuvée où les boeufs de l’Ouest ne courent pas les rues. Montréal, qui avait l’habitude de nous décevoir avec ces Rest-of-canadiens, a heureusement modifié un peu la tendance en choisissant des non-cowboys ces dernières années. Voici donc une évaluation des choix possibles de l’équipe (excluant Sydney Crosby) :

Benoît Pouliot : Ce franco-ontarien de talent pourrait équilibrer le haussement du niveau langagier causé par Cristobal Huet. Malheureusement, celui-là risque d’être déjà pris au 5e rang.

Jack Johnson : Vous pensiez que Jack Johnson était un chanteur ? Et bien sachez qu’il peut aussi prendre la forme d’un gros défenseur états-unien. Mais Canadien n’a pas vraiment besoin d’un défenseur.

Gilbert Brûlé : Celui-ci vient de l’ouest (Colombie-Britannique), mais n’est pas nécessairement un boeuf (5 pied 10 pouces). On dit toutefois qu’il manque de discipline et qu’il est un mangeux de puck. En plus, il représente assez bien l’assimilation franco-canadienne et nous aimerions ne pas l’avoir, s’il vous plaît.

Bobby Ryan : L’originalement nommé Bobby est cinquième au classement des meilleurs espoirs du prochain repêchage. Ce blondinet du New Jersey qui ressemble un peu à Scarlett Johansson (ce qui devrait plaire à certains chroniqueurs du Sportnographe) devrait donc logiquement se retrouver à Montréal. On dit de lui qu’il pourrait devenir un excellent « Power Forward », le type de joueur manquant cruellement au tricolore. L’équipe du Sportnographe accueillerait donc cette sélection avec plaisir, en plus qu’il nous permettrait de dire « Bobby » plus souvent.

Anze Kopitar : Le slovène de 6 pieds 2 pouces pourrait aussi se ramasser chez nous. Le colosse de Sodertalje serait le premier joueur Slovénien de la LNH et on le verrait bien sur un trio avec d’autres joueurs dont le nom commence par la lettre ’k’.

Bref, le choix sera difficile et soyez assurés que toute la salle de rédaction du Sportnographe sera à l’affut le 30 juillet pour critiquer le choix de Trevor Timmins et de son équipe.