Une victoire en l’honneur de Murray Wilson

Nous du Sportnographe n’aimons pas perdre notre temps à dire des niaiseries ou à regarder le train qui passe dans la parade. C’est pourquoi les cérémonies avant les matchs, ça nous tape, surtout quand nous sommes limités à une seule variété de maïs soufflé (la « super value ») parce que Normand Leblond n’a pas fait son épicerie. Reste que ça nous a permis de nous demander si dans 30 ans, il y aurait aussi cérémonie au futur Centre Sportnographe, où à l’instar des Murray Wilson et autres Marcel Bonin, nous pourrions revoir la binette de Corey Locke et Kris Versteeg…

Mais bon, l’important, c’est que Canadien l’ait emporté, et ce, malgré que Ryder soit entré dans une nouvelle phase léthargique de deux matchs. Même que la Merveille Grecque, Tom Kostopoulos, était tout feu tout flamme, allant jusqu’à poser un « geste », selon Yvon Pedneault, qui a empêché un but. Or, comme à plusieurs reprises hier, ce cher Yvon, sans doute heureux d’avoir été élu 54e homme d’influence du hockey de la nouvelle Ligne Nationale, était un peu perdu.

En passant, on ne s’ennuie pas vraiment de la Merveille de l’Ohio (à ne pas confondre avec les « caucus de l’Iowa »).

Enfin, Canadien et son joueur-concession d’avenir, Guillaume Latendresse, un passeur naturel comme en font foi ses 12 buts et 4 passes, ont démontré qu’ils étaient capables de battre des équipes de queue de peloton. Huet n’ayant pas été tellement solide, on s’est toutefois demandé si par hasard, la Flanalette n’avait pas brûlé le Sauveur Pleureur en lui faisant débuter la saison à Montréal. Un feu de paille, ça brûle vite en p’tit Jésus d’plâtre.