Une ploutocratie nommée Canadien ou l’impérativité d’une Coach Académie

Plusieurs années peuvent passer avant que vous ne constatiez que vous êtes follement amoureux de votre voisine de banlieue. Évidemment, si du jour au lendemain, chose se fait refaire les seins, ça aide, mais je ne parle pas de ça. Non. Plutôt, genre, vous habitez à côté d’elle depuis 10 ans sans jamais lui avoir dit autre chose que « bonne journée » et, une bonne journée, voilà que vous avez envie de la marier.

Cela m’est d’ailleurs arrivé aujourd’hui, mais dans le sens contraire. Avec Canadien. C’est que depuis toujours, j’ai appris à respecter Canadien et à adorer son logo. Mais ce matin, en mangeant mes rôties, me suis dit : Ploutocratie.

Oui. Canadien est une ploutocratie, soit une structure organisationnelle à l’intérieur de laquelle l’argent constitue la finalité du processus. D’un point de vue social, une telle logique concentrationnaire de pouvoir n’inspire rien de bon : de fortes inégalités entre le sommet (Canadien) et la base (ses partisans) alimentent une faible mobilité, ce qui entraîne l’inexistence, ne serait-ce que potentielle, d’une influence de la base sur le sommet. Sans compter les conséquences inhérentes à ce type de système telles que l’exclusion, la clanisation et ainsi que le manque de communication.

Ce qui explique bien des choses et me fait pu aimer Canadien.

Pourtant, la société québécoise nous a habitués à beaucoup de démocratie ces dernières années. Rappelons-nous Porn Star Académie. À sa défense, faut dire que Canadien est pas mal canadien-anglais dans sa structure. Comme les mesures de guerre.

Bref, cela fait plusieurs années que Canadien ne veut pas se faire refaire les seins à la date limite des échanges. Alors on fait quoi ?

Oui. Une Coach Académie. Et ça presse. Pour redonner Canadien à ses partisans. Robert, tu m’entends ?

On reconnecte un moment donné.