C’est vraiment un grand pas en avant… euh… un signe de maturité je veux dire.
Cristobal Huet
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Un oiseau pour prendre mon envol !
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Vous vous êtes sans doute tous dit la même chose en voyant Canadien s’effondrer devant le tout-puissant Buffalo : « je me demande si cette année, le 23 décembre ne tomberait pas le 23 novembre… en tout cas, je vais aller me chercher une bière ». Très bonne observation.
Car contre Jocelyn Thibault (dont on avait d’ailleurs oublié l’existence et qui nous a rappelé de beaux souvenirs d’un Eric Weinrich qui dégage de façon belle et bien non refusée) Canadien a achevé de commencer à faire dur un peu. Michael Ryder a continué d’oublier de sortir les vidanges, et Saku Koivu patinait comme si la glace avait été resurfacée par la resurfaceuse des 4 Glaces de Brossard.
Les gardiens, « Jim » Carey « Jesus » Price et Cristobal Huet, n’ont rien fait pour contrer l’odeur de parfum de scandale controversé autour de la désignation du gardien numéro un. Ils ont tout deux perdu, et s’en sont fait enfilé un dans un filet qu’ils avaient déserté pour aller jaser avec leurs chums sur le banc.
Guy Carbonneau dans tout ça a recommencé à se faire aller le trio un peu n’importe comment, espérant que de remplacer un joueur poche par un autre joueur poche allait faire tourner le vent. D’ailleurs, et ça a plus ou moins rapport avec la phrase précédente, mais ne trouvez vous pas ça spécial un gars en complet cravate qui crache par terre ?
Non, clairement, vous l’aurez appris ici-même, c’est le début de la fin pour Canadien.
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Il y a ceci d’avantageux quand Canadien perd contre le Toronto, c’est qu’on peut toujours mettre ça sur le dos d’une conspiration des arbitres anglophones. Que l’adversaire ait pris plus de pénalités que la Flanalette, on s’en fout. L’important, c’est de constater qu’au mauvais moment, l’arbitre rest-of-canadien a sévi, et qu’il s’est tu lorsqu’il n’aurait pas dû. Aussi simple que ça.
Maintenant que l’on a objectivement conclu que Canadien avait perdu à cause des arbitres, essayons de voir les points à améliorer pour dans l’avenir battre à la fois le Toronto et ses arbitres. C’est qu’à Montréal, il faut toujours en faire plus que les autres, que ce soit pour attirer les joueurs autonomes, que pour nous faire croire que le gros jambon n’est pas en spécial parce qu’il est vieux et plein de schtoungs.
Deux choses ont fait défaut dans la rencontre d’hier : l’affichage du temps restant aux supériorités numérique, et Cristobal Huet. On peut douter que le premier de ces faits puisse avoir une influence sur l’issue du match, mais disons que ça en dit long sur l’équipe technique de RDS-HD qui n’a semble-t-il pas eu le temps de tester son nouveau produit, pas plus que de faire les ajustements entre les deux matchs. Sans doute étaient-ils pris à travailler sur les mèches de Chantal Machabée (que la conseillère artistique du Sportnographe-BD a qualifié de « laittes »).
Quant à Huette, la nonchalance qu’il a mise à rejeter la rondelle derrière le filet est impardonnable. Loin de nous l’idée de repartir le débat autour du gardien numéro 1, mais disons que le français a eu sa chance et que le temps est maintenant venu de mettre Messie Jim Carey Price dans l’net.
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Note : cet article reprend le concept d’une émission de discussion diffusée 15 minutes avant la fin de soirée, c’est-à-dire, redire la même chose trois fois.
Impossible de passer sous silence les rumeurs qui courent actuellement autour du combat de titans que livreront les futurs gardiens numéro un, un et demi, deux, et 3.1416 de Canadien. Selon certaines personnes qui passent beaucoup de temps à boire du café d’aréna en parlant de Daniel Brière, si Carey Price veut amorcer la saison à Montréal, il devra être « bon ».
Les professionnels du journalisme professionnels (c’est pro pas à peu près, ça) prennent d’ailleurs le temps et l’espace pour nous expliquer en détail cette réalité. C’est que vous auriez pu penser que les chances de Jim Carey Price de faire le grand club étaient liées à la couleur de ses cheveux, à la qualité de son « tape » à bâton, ou encore au fait qu’il aurait demandé ou pas avec qui il allait jouer sur le premier trio. Mais non.
Quoiqu’on a déjà vu dans le passé un certain Maxim Lapierre être rétrogradé pour des raisons contractuelles, ou Michel Ribeiro être échangé contre Janne Miinnimaa parce qu’il avait été membre des trois amigos.
Reste qu’il y a un autre facteur qui pourrait peser dans la balance : Cristobal Huet. Ah ! Vous l’aviez oublié celui-là, n’est-ce pas ? Imaginez que ce dernier aussi, soit « bon ». Il y aurait conflit au sommet. Le Sportnographe a une solution géniale, jamais proposée, révolutionnaire, et tout : un gardien 1A , et un 1B.
Impossible de passer sous silence les rumeurs qui courent actuellement autour du combat de titans que livreront les futurs gardiens numéro un, un et demi, deux, et 3.1416 de Canadien. Selon certaines personnes qui passent beaucoup de temps à boire du café d’aréna en parlant de Daniel Brière, si Carey Price veut amorcer la saison à Montréal, il devra être « bon ».
Les professionnels du journalisme professionnels (c’est pro pas à peu près, ça) prennent d’ailleurs le temps et l’espace pour nous expliquer en détail cette réalité. C’est que vous auriez pu penser que les chances de Jim Carey Price de faire le grand club étaient liées à la couleur de ses cheveux, à la qualité de son « tape » à bâton, ou encore au fait qu’il aurait demandé ou pas avec qui il allait jouer sur le premier trio. Mais non.
Quoiqu’on a déjà vu dans le passé un certain Maxim Lapierre être rétrogradé pour des raisons contractuelles, ou Michel Ribeiro être échangé contre Janne Miinnimaa parce qu’il avait été membre des trois amigos.
Reste qu’il y a un autre facteur qui pourrait peser dans la balance : Cristobal Huet. Ah ! Vous l’aviez oublié celui-là, n’est-ce pas ? Imaginez que ce dernier aussi, soit « bon ». Il y aurait conflit au sommet. Le Sportnographe a une solution géniale, jamais proposée, révolutionnaire, et tout : un gardien 1A , et un 1B.
Impossible de passer sous silence les rumeurs qui courent actuellement autour du combat de titans que livreront les futurs gardiens numéro un, un et demi, deux, et 3.1416 de Canadien. Selon certaines personnes qui passent beaucoup de temps à boire du café d’aréna en parlant de Daniel Brière, si Carey Price veut amorcer la saison à Montréal, il devra être « bon ».
Les professionnels du journalisme professionnels (c’est pro pas à peu près, ça) prennent d’ailleurs le temps et l’espace pour nous expliquer en détail cette réalité. C’est que vous auriez pu penser que les chances de Jim Carey Price de faire le grand club étaient liées à la couleur de ses cheveux, à la qualité de son « tape » à bâton, ou encore au fait qu’il aurait demandé ou pas avec qui il allait jouer sur le premier trio. Mais non.
Quoiqu’on a déjà vu dans le passé un certain Maxim Lapierre être rétrogradé pour des raisons contractuelles, ou Michel Ribeiro être échangé contre Janne Miinnimaa parce qu’il avait été membre des trois amigos.
Reste qu’il y a un autre facteur qui pourrait peser dans la balance : Cristobal Huet. Ah ! Vous l’aviez oublié celui-là, n’est-ce pas ? Imaginez que ce dernier aussi, soit « bon ». Il y aurait conflit au sommet. Le Sportnographe a une solution géniale, jamais proposée, révolutionnaire, et tout : un gardien 1A , et un 1B.
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C’est un joueur qui mouille beaucoup son maillot.
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Columbus. Plutôt cette saison, je me demandais c’était où Columbus.
Cette fois, j’y suis mais je ne sais toujours pas plus puisque l’avion volait trop haut et j’ai perdu l’autoroute après les chutes Niagara.
Question d’éloigner encore plus le public naturel du hockey de son produit, la NHL a désigné Columbus et son équipe de cols bleus pour y tenir la séance de repêchage des jeunes talents.
Être délégué par le Sportnographe est sans doute l’affectation de ma carrière. Je n’ai qu’un seul regret, je raterai le BBQ de Leblond prévu vendredi. Sorry Norm et salutations à ta dame.
Le repêchage cette année a quelque chose de particulier pour nous les journalistes. Il se déroule sur deux jours. C’est donc dire qu’on va coucher 2 nuits à l’hôtel. J’ai dû prévoir un double en caleçon, bas, cravate, chemise, veston et pantalon. Heureusement, comme j’ai couvert souvent des séries 4 de 7 qui ne finissent plus, j’ai l’habitude : J’ai toujours 2 kits pareils. Comme ça, si je renverse du ketchup sur ma cravate, je sors l’autre et hop ! Tide-To-Go n’est pas si efficace. J’ai déjà vu Don Cherry gratter son collet avec ça. Hi hi !
FRIDAY : D DAY FOR GAINEYVendredi, 2 fois plutôt qu’une, Bob Gainey aura à se lever, marcher vers l’estrade avec un chandail tricolore sous le bras, pencher la tête et dire un nom de joueur compliqué au micro. Bob a fait ses devoirs. Pendant que les autres jouaient aux séries, toute son équipe travaillait à décortiquer la prononciation exacte de chacun d’eux.
J’avoue que Canadien a fait du bon travail dans le passé. Au fil des ans, il nous a habitué à choisir des joueurs que Jacques Demers aurait sans doute laissé de côté.
Le repêchage de 2001 avait été de loin le meilleur. Komisarek, puis Perezhogin, Plekanec mais surtout Jarventie, Himelfarb et Ujcik. Savard avait trimé dur pour en arrivé là. Chapeau André.
Le défi est grand pour Gainey. 2007 offre une belle cuvée. Malheureusement, l’Américain VanRiemsdyk et le gardien suédois Gistedt seront choisis avant le 12e rang, celui de Canadien.
Oh ! Il pourrait nous déjouer et opter pour un David Perron ou un Keven Veilleux. J’en doute. Y’a encore trop de Van Duynhoven ou de Zackrisson dans le scouting report pour me prononcer.
Restera peut-être un gars de Montréal au nom éblouissant : Angelo Esposito. Celui que Casseau a attiré avec les Remparts de Québec à coup de bourses d’études réussira-t-il à convaincre son ami Carbonneau de prendre des crédits avec ? Peut-être. Son nom de 8 lettres est un minimum aux boutiques du Centre Bell pour faire des profits sur la vente des chandails officiels. Demandez-vous pas pourquoi Aebischer était souvent préféré à Huet cette saison.
Esposito ? Pourquoi pas ! À moins que, comme en 2003, un gars comme Oskari Korpikari soit encore disponible.
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Canadien allait nulle part. Il s’y est finalement rendu. Au commandes : Alex Kovalev.
Kovalev l’artiste. Kovalev le show-off. Kovalev le Russe.
Kovalev le coupable ? Oui, Kovalev est coupable d’avoir entraîné Canadien hors des séries.
Non mais y’a pas juste lui là là Normand, vous me lancerez. Voyons ensemble qui l’accompagne au banc des accusés.
Samsonov
Farfadet était supposé d’être hot. J’en connais même qui l’ont pris dans leur pool (je connais beaucoup de monde). Mais en réalité, Farfadet n’a jamais été très hot. Pourquoi le serait-il plus à Montréal ? Faudrait demander à Robert. Mais il ne faut pas oublier que ce gars-là n’a jamais scoré 30 buts. Même Ryder a déjà fait ça. Deux fois en plus. Farfadov c’est juste un petit mangeux à qui il ne faut pas trop accorder d’importance. Anyway, ça a l’air que ce gars-là se forçait plus dans les estrades. C’est sa place. Endurons son salaire et tentons de l’oublier. Good eye Robert.
Koivu
Canadien n’est pas une équipe unie. Son capitaine ne parle pas beaucoup dans la chambre. Alors il est supposé de prêcher par l’exemple. Au lieu de ça, Saku a fait du boudin quand son chummy Craig a été benché. Je vous entends déjà. Vous me direz : oui mais Saku a eu le cancer. Moi je trouve que ça commence a faire un bout. Il commencerait à être temps de le désimmuniser à la critique. On a été patient, mais a un moment donné, ça va faire. Saku il est pas vraiment bon. C’est à Robert à faire le move et de nous remplacer ça.
La ligne nationale
La ligne nationale donne un point aux loosers. Malgré les apparences, cette règle n’a pas avantagée Canadien. Canadien avait plus de victoires que le Islanders mais n’a pas fait les séries. Le Islanders, ce grand rival de Canadien que le Sportnographe a lui-même poussé le petit peuple de HoMa à haïr tel son pire ennemi, est revenu coiffer Canadien au fil d’arrivée. Mais justement, Canadien aurait dû réagir. Canadien connaissait les règles d’avance et avait juste à gagner plus de games, comme celle contre Toronto par exemple. On ne peut pas vraiment blâmer la ligne nationale pour les déboires de Canadien.
Carbonneau
Plusieurs disent que Aebischer a goalé une game de trop. Carbonneau n’aurait jamais dû remettre dans les buts ce mollusque à quatre pattes qui se tient la tête dans le filet. Ok, Guy a fait une erreur. Mais Guy a pas été chanceux non plus de nommer Huet premier goaler et de se le faire blesser la journée même. On peut y laisser une autre chance. Faut dire que Robert ne l’a pas bien bien aidé en lui fournissant un club de pas bons comme ça.
Robert Gainey
Petit Bob nous a pas beaucoup amélioré le club depuis Pinotte (qui lui avait fait une job remarquable en compagnie de Mario, on s’en souvient). Robert nous a amené Kovalev et Samsonov, et a été chanceux dans son échange Garon-Huet. À part ça : pas grand-chose. Est-ce lui le réel coupable ? Le Sportnographe a réclamé maintes et maintes fois sa tête. Robert nous a bâti un club tout croche. Un club qui va nulle part. Un club bâti autour de des pas bons. Mais y’en a un dans cette gang de pas bons qui est encore plus pas bon. Un pas bon pas facile à coacher. Le pas bon des pas bons.
Un pas bon de concession :
Kovalev
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Jaro joue bien, tant mieux, ça c’est bon pour l’entraîneur plus que pour moi.