Mythes et réalités des maudits européens

Vous aurez peut-être remarqué en lisant les chroniques à l’emporte-pièce du Sportnographe qu’ici, nous avons cette petite tendance à ne pas prendre pour de l’argent comptant tout ce que disent les experts en matière de hockey sur glace. Même si ces derniers maîtrisent mieux que quiconque le minimaliste lexique servant à évaluer tout ce qui tourne autour de la rondelle, il peut arriver qu’ils se trompent. Le fait de répéter la même analyse à 156 reprises ne devrait pas vous berner, franchement.

Une chance qu’il y a nous pour reprendre le travail de chevronnés briseurs de mythes et remettre les choses en perspective (surtout que nous, on a pas le temps de niaiser avec ça). Car contrairement à ce qu’on essaie de vous faire croire, deux capitaines européens ont déjà gagné la Stanley. Qu’Alfredsson ou Lidstrom gagne la coupe à titre de capitaine, il n’y a pas de quoi remplir une demi-page de journal.

Non, Jean Béliveau n’avait pas une mère polonaise. On fait plutôt référence ici aux célèbres Charlie Gardiner, Écossais d’origine qui a gagné la coupe avec le Chicago en tant que gardien-capitaine, et à Johnny Gottselig, né à Odessa en Russie qui emporta la Stanley aussi avec le Chicago. Oui Madame.

Désolé membres du prestigieux groupe qui savent qualifier le « puck dumping » de dégagement non refusé avec tant d’élégance, vous ne pourrez plus emplir votre station consacrée au sport de sous-entendus sur le leadership des maudits européens.