Steve Yzerman, un gars dont le nom commence par la lettre ‘Y’, est un nouveau directeur général qui insuffle un vent de fraicheur dans le monde du hockey grâce à ses stratégies innovantes. Et on ne parle pas ici du rope-a-dope ou de quelque autre procédé scientifique. Non, on parle de chimie.

Première stratégie : aller chercher le coach du Hamilton qui évoluait l’an passé dans une ligne de garage en banlieue de Canadien, et mettre entre ses mains les éléments qui lui ont permis d’être bon dans sa ligne de garage, dont son gardien étoile de ligne de garage, Cédrick Desjardins (qui s’avère à être aussi l’idole de Paul Meilleur-Aucoin). C’est pas parce que Canadien n’en veut pas que ça veut dire quelque chose. Canadien ne voulait pas d’Ilya Kovalchuk, alors…

Deuxième stratégie : en plus d’engager un entraineur québécois et d’embaucher ses amis québécois, il suffit d’acquérir des joueurs québécois comme Simon Gagné, ou des sociologues bilingues comme Dominic Moore.

Est-ce que Canadien aurait pu choisir cette avenue de construire une équipe avec ses joueurs de garage ainsi qu’une gang de francophones ? Non, parce que Canadien veut gagner et que ça n’arrivera certainement pas avec des joueurs de troisième trio d’une sous-ligue et des attaquants peureux d’une sous-langue. Ça doit être ça, sinon, on voit pas qu’est-ce que ça pourrait être d’autre.