Le récit d’un voyage au coeur de Canadien, deuxième partie

(…la suite de ce merveilleux voyage au coeur de la Flanelle)

Un vrai de vrai paradis. Imaginez, du bon café au goût de café filtré, gratis et à volonté. Des cannes de pipsi frette, des gens agréables, une senteur pas piquée des vers, des madames, que ce soit Ginette ou Gisèle, qui vous servent avec un beau sourire et qui se demandent bien c’est qui le petit nouveau qui ne possède pas la bedaine du vrai…

Et que dire du match, que l’on peut suivre, tranquillement assis sur un banc, du haut de cette galerie pressée de voir Canadien et ses défauts, Canadien et ses qualités. Si ce n’est pas Gérard qui rit de Dandenault, c’est Réné qui lâche quelques sacrafasses bien sentis, question de nous faire vivre pleinement ce match à 10 000 pieds d’altitude.

Que dire également des pauses pipi, où l’on s’exécute, souvent en présence de l’être admiré. Prenez par exemple mon cas. Alors que je termine mon 5ième café gratuit, c’est derrière mon ami Christopher C. Higgins que j’attendais mon tour, ce sacré C. H. qui soignait sa blessure à l’épaule avant de commencer la vraie saison. Et ça avait l’air douloureux cette épaule, car c’est sans les mains que l’ailier offensif de premier trio effectua son travail. Du beau travail, bien fait par ailleurs. Un gars plein de talent, ça paraît.

Et dans ce 7ième ciel de l’amateur, on découvre que ce n’est pas tant le match qui est important, non mon chum, mais bien l’après-match. Parce que demandez moi chers amis quissé qui n’a pas envie d’aller jaser à Steve Bégin en bobette ou Carey Price en caleçon après une partie enlevante ? Hein ? Exactement.

C’est avec un bonheur démesuré que je me précipitai dans l’ascenseur dès la fin du match, pour aller voir à quoi ça peut ressembler une odeur de vestiaire de flanelle. C’est avec une surprise préparée que j’ai découvert que ça ressemble étrangement à une odeur de vestiaire bin straight, rien de plus rien de moins. Le tapis rouge avec un signe du Bleu-Blanc et Bob Gainey en complet carotté en moins.

Du beau, du bon, du beau bon stock. J’ai pu rencontrer Guillaume, LA vedette de Canadien. J’ai pu aussi mettre mon micro tout près de celui d’Yvan Martineau, un des highlights de ma soirée. Ils se sont d’ailleurs presque touchés. C’est dire comme mon excitation était à son avantage numérique.

(…Dernière partie un peu plus tard, si vous êtes gentils…)