La neige comme métaphore de Canadien

Ici, chez Sportnographe, nos lunettes sont propres en permanence ce qui fait qu’on voit clair tout le temps. Résultat : des analyses avant-gardistes de Canadien vous parviennent régulièrement de par les internets afin de compléter l’offre existante d’information sur la Flanelle. Je dirais même plus ; chaque jour, nous nous efforçons de voir ce que le pseudo-journaliste (appelons-le Marc ou Réjean ou François ou Pierre ou Yvon ou Bertrand ou Benoît) ne voit pas. Et vraiment, nous faisons une job chapeau. Et ici, je reste poli.

Ça fait que. Oui, nous donnons dans le journalisme. Avec pas de carte de la FPJQ encore, mais ça viendra, croyez-moi. Toutefois, ce n’est pas tout. Non. Nous donnons également dans la poésie. Hein ? Câlasse. Pas encore cette affaire qui fait rimer pète et répète ? Oui, mais pas vraiment. Je parle plutôt de la vraie poésie, celle de Pierre Perrault et d’Arthur Rimbaud qui, comme un mirage, vous fait apercevoir au loin l’entendement alors que bondance, vos oreilles sont pleines de cire. Je suis en feu.

Ce matin, donc, alors que je prenais ma douche, le savon me tomba sur le pied et comme Newton, j’eus ce flash qui, ma foi, flirte avec le génie. C’est que Canadien est comme la température. Parfois, il va bien, parfois, il va mal. Comme dans la vraie vie ; parfois, il neige, parfois il ne neige pas. Quand il ne neige pas, il fait beau, exactement comme quand Canadien en colle trois de suite pour s’effondrer soudainement contre la Caroline ou le Colombus. Dès lors survient la tempête et il faut ramasser la neige à coups de pelle et les joueurs à la petite cuillère, sauf Laraque pour qui la louche s’impose.

Ici, on pourrait me taxer de Jean-Charles Lajoie, ce poète de la radio AM, qui chaque jour, donne dans la rime facile en s’inspirant d’Émile chose. Ce serait mal me connaître les amis, car moi, j’ai tout lu la poésie de Pierre Perrault et Claude Gauvreau m’inspire, que dire, me guide. On a les gages de crédibilité qu’on peut.

Alors ce soir ou cette semaine, quand vous recevrez en cadeau votre chandail du Sportnographe, pensez à ces moments magiques que nous offre Canadien, à ces flocons de bonheur que nous procurent leurs victoires et aux coups de pelle qu’imposent leurs défaites.

Et là, vous vous prendrez à rêver au printemps qui s’en vient, un peu comme les noms des joueurs de Canadien qui poussent lentement dessus la coupe.

Joyeux Noël à tous.

On reconnecte un moment donné.