La machine est repartie

Cela n’aura pris que 76 matchs mais on ne peut pas dire qu’on a été déçus.

Christopher Higgins qui joue comme s’il était bon. Latendresse qui marque de toutes les façons. Les frères K qui pognent les nerfs. Et Carey Price qui fait des arrêts. Impressionnant.

Donc seulement 76 matchs avant de se replacer, c’est un bon début de saison comme on peut dire. Évidemment, il y en a qui vous diront : mais Canadien, ça fait juste 4 matchs qu’il est bon. Faudrait respirer par le nez.

À ceux-là, il faudrait répondre que c’est complètement faux. La transformation de Canadien a été longue mais constante. Si on se rappelle bien, les premiers matchs, le Montréal remportait les matchs, mais il restait encore un peu de sable dans l’engrenage. Les choses se sont poursuivies mais on sentait bien que, malgré que les choses semblaient plus huileuse, il restaient encore un petit peu de grenaille à enlever de la graisse à « bering », comme dirait mon garagiste Juan.

Petit passage à vide que certains pourraient voir comme une baisse de rendement mais, au contraire, il s’agissait là d’une purge de mauvaises ondes. Encore là, on montait la pente.

Et voilà, Carbonneau parti, le Montréal est en pleine maturité. Et ce, seulement après 76 matchs.

Et il faut s’en réjouir car l’an dernier on sentait que ça allait se produire au 96e.

Ce qui veut donc dire que la Coupe, elle est à nous.