Honte à Canadien

Il en était hier dans l’entourage restreint du Sportnographe pour réclamer un titre juteux à cet article : « Canadien fera les séries de justesse ». C’est que selon Normand Leblond, expert de la formule-choc, nous en sommes au moment de la saison où la flanalette s’effoire, perd plusieurs matchs de suite, et fait les séries sur la fesse, comme on dit. Heureusement qu’il y a Jacques Demers pour nous annoncer deux coupes Stanley dans les prochaines cinq années : la première d’ici deux ans avec le « vieux capitaine » Saku Koivu, et la seconde quand « Jim Carey » Price prendra les commandes du filet de l’équipe.

En parlant de gardien de but, le flegmatique français s’est fait hier expulsé intentionnellement de la rencontre par son coach. Ici au Sportnographe, nous sommes plutôt d’avis qu’il eut fallu envoyer au vestiaire l’entière brigade défensive de l’équipe. Ce n’est pas David « face de pet » Aebischer, avec la tête dans le net et seules les fesses pour suivre le jeu qui aurait pu changer quelque chose (si on parle beaucoup de fesses aujourd’hui, c’est pour attirer plus de vieux cochons par l’entremise de Google). N’empêche que même s’il est le meilleur de la ligue, on peut s’interroger sur la qualité de gardiennage de Huette puisqu’il nous semble que l’an dernier, le cerbère ne faisait que des blanchissages, alors qu’il en a très peu cette année.

Tout ça pour dire que Canadien s’est fait planter malgré qu’il aurait dû être mu par le désir de vaincre pour son entraîneur-chef qui avait besoin de cette victoire pour être invité au match des étoiles. Vous savez que nous du Sportnographe, on a tendance à penser que peu importe l’occasion, les joueurs du tricolore devraient avoir l’envie de remporter la victoire, mais bon, c’est quand même honteux de s’affaisser ainsi quand son coach a le plus besoin de soi. Il reste qu’on peut tout mettre sur le dos des arbitres qui ont complètement changé l’allure du match suite à une décision qui n’aurait pas dû être décidée (mettons). Oui, c’est la faute aux arbitres si après deux périodes, d’un commun accord, les membres du conseil d’administration du Sportnographe ont fermé Canadien pour se pencher sur un vieil épisode de Chop Suey (saviez-vous qu’un personnage de cette émission a pour patois le nom « trotskiste  » ?)

Dans un autre ordre d’idées, deux questions ont émergé hier au courant de la rencontre. Premièrement, est-ce que « rythme » et « tempo » veulent dire la même chose ? On avait déjà statué qu’il ne faut pas confondre « tempo » et « momentum », mais hier Pierre Houde a paru insinuer que « rythme » et « tempo » étaient synonymes. Faudra investiguer. Deuxièmement, dans un match se terminant 5 à 1, est-ce que le cinquième but est vraiment le « but d’assurance », comme l’indique Yvon Pednault, ou bien le quatrième but ne devrait-il pas plutôt l’être ? Peut-il y avoir plusieurs buts d’assurance ? Pensez-y…

Catégories:

Contenu similaire