Halak : l’exode du cerveau

Halak
Crédit photo : La Presse canadienne, Peter Ray.

Hier, j’étais dilemmé. Quelle option choisir, allez à Pointe-Claire ou pas ? Pis soudain, me suis souvenu qu’en 1995, si j’avais pas été conditionné par mes parents a’ec leu flag su’l hood, ben nous aurions un pays à l’heure à laquelle je tape mon texte. Pis juste pour ça, j’ai dit d’la marde Pointe-Claire.

Oui madame. Pour Lucien Bouchard, homme intègre s’il en est un, je ne pouvais pas faire ça. Non. Impensable pour moi de me pointer chez l’altérité qui habite su mon territoire pour aller faire un dernier salut à un représentant de Canadien, un même pas né icitte en plusse, qui jouera ailleurs l’an prochain tel un immigrant qui vient au Québec pour finalement s’exoder le cerveau dans les Torontos. Ou les Santa Barbaras. En fait, si j’arais fait ça, ça arait été aussi pire que si Lucien Bouchard, quelques années après la défaite de 1995, avait décidé de quitter les troupes souverainistes pour devenir un homme d’affaire ne voyant dans tout et n’importe quoi qu’une occasion de faire du gros cash sale avec. La formule le dit, hein : l’inacceptable, ben c’est pas acceptable.

« Ouais, mais Paul, c’est quand même triste tout ça. T’sé, avec quel joueur on va faire des jeux de mots cette année, hein ? Canadien va aller jusque Pyatt coupe ? Jusque Moen coupe ? Tu vois ben Paul, ça marche pas alors qu’avec Halak, c’était comme Sonia au secondaire, c’était facile. »

Eurk. Vous me faites penser à Munger avec ses blagues de mauvais goût chaque lundi matin sur Françoise David.

Bon, s’cusez-moi, Paul Rose est su gtalk. M’a d’y demander si ça y tente de venir au Sportnographe comme invité dans notre ligne du vieux poil la semaine prochaine.

On reconnecte un moment donné.