Chris Higgins doit partir

Vous le savez, nous, au Sportnographe, sommes de ceux qui croient qu’il faille mélanger sport et politique. D’abord parce que nous croyons que le sport ne doit pas être un microcosme où il est correct de se cracher dessus ou de renoncer à ses convictions sous prétexte que c’est juste pour le fun, mais surtout, parce qu’il s’agit d’une fabuleuse occasion de susciter la polémique et de remplir du vide.

C’est pourquoi les déclarations de Chris Higgins au sujet de la campagne électorale états-unienne nous forcent à réagir et à réclamer le départ immédiat de ce joueur de premier, deuxième, troisième et quatrième trio. Higgins a expliqué à un journaliste de terrain qu’il est un Républicain dans l’âme (même s’il se dit déçu de McCain et qu’il ne sait pas pour qui il votera, mais ça ne servirait pas notre propos d’en parler). Est-ce à dire que Higgins est contre le droit à l’avortement, pour le port des armes à feu, contre la théorie de l’évolution, et pour la pratique de la trappe ? Quasiment.

Comment Canadien, qui représente une nation socialiste qui élit un gouvernement de centre droit, peut-il accepter un tel monstre en son sein ? Même Mike Komisarek trouve la situation embarrassante : « Je déteste même voir des acteurs et des personnalités se servir de leur statut et de leur popularité pour influencer le vote ». Christopher « Zamboni » Higgins, qui trouve Sarah Palin « ravissante », devrait plutôt s’inspirer de Françis Bouillon qui ne vote pas au Québec, au Canada, aux États-Unis, pas plus qu’en Haïti. Enfin quelqu’un de responsable.

Il faut échanger Higgins contre un membre du Parti Vert. Il doit bien y avoir quelque part un joueur d’impact conduisant un Hummer hybride ?