Charles Hamelin, un athlète d’exception

8221819 600px
photo : (AP Photo/David J. Phillip)

Selon nos sources dans la région des internets, ce sera Charles Hamelin qui portera le drapeau canadien lors des cérémonies de fermeture des jeux. Est-ce que Canadien devrait s’inspirer du petit gars de Lévis pour entamer sa fin de saison ? Peut-être, et voici comment.

Les longues lames : les patineurs de vitesse nous l’ont démontré, des longues lames, ça patine vite. Que ce soit sur de courtes ou de longues distances, pour fore-checker ou back-checker, les patins à longues lames seraient l’outil parfait pour Canadien, une équipe rapide, mais pas assez pour pas se faire écraser dans la bande.

Les grosses cuisses : les grosses cuisses sont un excellent atout pour ne pas se faire déplacer de la zone payante. Pensez à un Maxim Lapierre dans la slot. Imaginez-le maintenant avec des troncs d’arbres en guise de cuisses. Là, on parle.

Les chutes : les patineurs de vitesse sont passés maîtres dans l’art de tomber pour une pichenotte. Si Canadien était en mesure d’en faire autant, les tirs de pénalité se succéderaient comme de l’eau de roche.

L’entraînement de fou : imaginez Canadien s’entraîner comme des malades 365 jours par année et ne manger que des choses bonnes pour la santé, ou des Big Mac, comme le font les olympiens. Le talent est un mythe, c’est la persévérance qui fait le champion. En se pratiquant comme des malades, les joueurs s’amélioreraient tous d’un cran. D’Agostini deviendrait bon comme Dominic « Domi » Moore, qui lui deviendrait aussi bon que Glen Metropolit, et ainsi de suite.

La seule chose que Charles Hamelin et Canadien ont en commun, c’est la gestion de la pression. Hamelin, tout le monde le regarde et il parvient à performer. Canadien, tout le monde le regarde, et il parvient à s’en sacrer. Avec la blessure à Cammalleri et la déconfiture de Jaroslav Halak, Canadien doit se mettre en mode Charles Hamelin.