C’est le temps d’échanger tout le monde, ou personne

Il y a deux écoles de pensées dans le monde de l’analyse de Canadien : ceux qui pensent qu’il faut échanger tout le monde, et ceux qui pensent qu’il ne faut échanger personne. Ici au Sportnographe, nous nous situons à la fois à l’extrême droite et à l’extrême gauche du spectre de la spéculation transactive.

Ainsi, vous ne serez pas surpris d’apprendre que nous croyons que le fait que tout le monde soit bon chez Canadien est une opportunité pour tous les échanger. On se souvient qu’à la fin de l’an dernier, seul Tomas Plekanec valait encore quelque chose à la date limite des transactions. De fait, l’arrivée de Joël Bouchard confère une bien plus grande profondeur à l’équipe, et ce serait sans doute le bon moment d’échanger nos jeunes qui regorgent d’espoir avant qu’une pénurie d’adrénaline ne survienne.

D’autre part, vous ne serez pas non plus surpris d’apprendre que nous croyons que le fait que tout le monde soit bon chez Canadien est une opportunité pour n’échanger personne et continuer de gagner jusqu’au 23 décembre. Chipchura est en train de devenir le nouveau Chris Higgins, Streit le nouveau Souray, Kostitsyn le nouveau Samsonov, et Kostopoulos le nouveau Wayne Gretzky.

En attendant qu’il ne se passe rien, Canadien gagne, les jambons prennent du galon, et les ailes coulent à flot. Que demander de plus ?