Carey Price c’t’un pourri

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Photo : CP Graham Hughes

L’importance d’un bon Carey dans l’équation d’une équipe équilibrée

Et si Price avait été surévalué

L’homme qui avait des trous en dedans de lui

J’aime les filles

Carey Price, l’homme au masque blanc qu’on dirait pas que c’est un gardien

Carey Price, l’échec d’une génération

Carey Price, pourquoi?

Les titres se succèdent dans la tête des amateurs avec ce thème commun : té you Jaroslav?

Évidemment, les amateurs, les ceuzes qui aiment Canadien jusqu’à mourir d’amour, ne l’expriment pas de cette façon. Après tout, le fan moyen est un p’tit garçon. Et comme tout le monde le sait, un p’tit garçon, ça garde les choses en dedans. Et quand ça sort, ça sort tout croche.

Les huées du match d’hier ne font que prouver ce point : Canadien est une amoureuse qui se laisse désirer et le fan est de ceux qui aiment trop, et mal.

Ce qui nous amène à cette question précise : comment bien exprimer ses sentiments à l’égard de Canadien en temps de houle?

Première chose : on slaque sur la huée dès le premier match. Ça paraît mal et les gens qui regardent le hockey en perspective trouvent que c’est cave. Heureusement, peu de gens regardent le hockey en perspective.

Deuxième chose : on slaque sur la huée dès le premier match hors-concours. C’est un match hors-concours. Ça le dit dans le titre. Ceux qui vivent ailleurs qu’à Montréal trouvent qu’on n’a pas de vie, et à quelque part c’est vrai.

Et dernière chose : prenez le temps de dormir là-dessus. C’est pas bien d’aborder un sujet complexe à chaud. Si vous sentez quelque chose qui vous grouille l’intestin, prenez le temps de digérer. Comme ça, ça évite la huée prématurée ou l’ovation hâtive.

En définitive, Price est peut-être un pourri, mais il est trop tôt pour l’exprimer ainsi.

Comme Jacques Demers le dit à tous les jours : Carey Price, c’t’un cheval. Et le cheval, c’t’un animal délicat.