Il y a de ces choses qui finissent toujours par remonter à la surface. Le talent par exemple. Comme dirait Michel Langevin, « le talent n’est qu’une porte vers l’entrée vers le plaisir ». Hier, Lars Eller nous a démontré qu’il était capable pas à peu près. En une seule soirée, il est parvenu à doubler sa production depuis le début de la saison. À n’en pas douter, un marqueur de 40 buts est né.

Pendant ce temps, le pauvre Jaroslav Halak est en train de sombrer. Force est de constater qu’il est bien meilleur pour signer des autographes dans un centre d’achat de banlieue que pour arrêter les rondelles. Il est clair qu’Halak n’était qu’un feu de paille, alors qu’Eller est un feu en train de s’allumer et qui va brûler la ligue.

Le seul problème d’Eller, c’est que Munger l’a dans son pool, et que Munger n’est pas ce qu’on peut appeler un visionnaire. Par exemple, quand nous étions jeunes, il ne jurait que par Vidéoway. Est-ce à dire qu’Eller se plantera comme la télé interactive ? Non, parce qu’Eller est plus fort que l’effet Munger.

Avec Weber qui est le nouveau Subban, Subban qui reste l’ancien Subban, Eller qui décolle et Pacioretty qui est le meilleur joueur de la ligne américaine, l’avenir de Canadien est assuré.