Canadien joue trop bien

Canadien allait connaître une saison de misère au cours de laquelle de succès il allait être en manque de. Tout le monde le savait. Pire, si mathématiquement ils avaient pu les classer 18e sur 15 dans l’Est, les experts l’auraient fait. Ils sont comme ça, eux, disciples de la démesure dans l’extrême.

Pourtant, ça sent actuellement le champagne de fond de coupe. Et les bulles font roter le plus réticent partisan. À tel point qu’ici, au Sportnographe, nous regardons chacune des performances de Canadien confortablement assis sur nos chaises pliantes, question de se faire de la corne à la bonne place en préparation du défilé. C’est dire l’enthousiasme qui règne dans la salle de rédac.

Mais qu’est-ce qui pourrait bien expliquer une telle première moitié de saison, se demande quotidiennement le Baron ? Chez la concurrence, on nous a fait de la cire d’oreille avec l’effet Gainey ou encore avec l’effet jeunesse. Nous, sportifs de l’intellect et adeptes des théories chomskiennes, y voyons-là une machine à fabriquer du consentement, that’s it.

Ici, nous pensons plutôt que l’effet placebo des techniques d’entraînement de Scott Livingston y est pour beaucoup. Des instruments à la fine pointe de la technologie en matière de forme physique pouvant découper en 3D les mauvaises réceptions de passe de Kostopoulos peuvent sans doute aider une équipe à se croire meilleure qu’elle l’est et lui faire déjouer les prédictions d’experts. La puissance du mental, disaient-ils.

Il y a aussi l’Effexor, qui mérite d’être considéré dans cette esquisse d’hypothèse. Puissant antidépresseur, il pourrait entre autres expliquer la nouvelle attitude de Kovalev tout autant que ses maladresses estivales en moto.

À moins que ce ne soit en raison de l’effet de serre ?

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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