Ça sent le huitième rang !

Après ce match contre le Columbus, quelqu’un d’objectif et d’impartial pourrait dire qu’il ne faut pas trop s’énerver d’une victoire contre ce club de quatorzième position. Heureusement qu’il reste le Sportnographe pour ne pas être rabat-joie comme ça et annoncer que Canadien est de nouveau dans la course. Non mais, avez-vous vu ça ? Pas nous, on avait autre chose à faire jusqu’en troisième période, quand une source nous a contacté pour annoncer que, coudonc, Canadien allait peut-être l’emporter. Nous sommes donc arrivés à temps pour voir le tricolore passer proche d’encore se faire rattraper.

Ce qui fait que nous n’avons pu voir ni le but de Koivu, ni celui de Ryder. De toute façon, et comme l’a si bien analysé Normand Leblond en sirotant son gros gin, Columbus possède probablement le seul gars de la Ligne Nationale que Ryder est en mesure de déjouer, comme il le fit sur le but de Koivu. Depuis longtemps, Michael « Garbage goal » Ryder est devenu Michael « Garbage tout court » Ryder. Peut-être qu’avec ses deux points d’hier, Robert Gainey pourra l’échanger. Contre rien, mettons.

Sinon, selon le même procédé mathématique secret avec lequel nous avions jugé que Canadien n’était pas trop pire le mercredi, il s’avère, à notre grande surprise, que depuis le 23 décembre, la Flanalette joue pour ,1000 lorsqu’elle embarque le dimanche sur la patinoire. Il y a quelque chose là, un point positif, sur lequel voguer un peu, à n’en pas douter.

Un autre point positif réside dans la performance de Jaroslav Halak, qui a été paraît-il quelque part entre « correct » et « époustouflant », selon la source d’information que vous consultez. Ici au Sportnographe, on ne veut pas faire comme les autres, et nous emploierons donc le terme « bouleversant », qui a l’avantage de ne pas s’appliquer très bien à une performance de gardien de but, et celui de pouvoir être interprété positivement ou négativement. Flou et difficile à contredire. Néanmoins, nous avons été bouleversés par le petit dessin laid de Patrick Jacques Roy sur le casque du gardien Bratislavien. On aurait plutôt pensé qu’un héros national comme Richard Zednik l’aurait inspiré…