Ici au Sportnographe, nous ne sommes pas particulièrement bons à estimer la beauté physique des joueurs de hockey. Nous sommes beaucoup mieux greyés quand vient le temps d’analyser une passe de bâton à patin, ou un arrêt sans faire exprès, ce qui nous fait souvent oublier que sous les casques peuvent se cacher de beaux bonshommes. Et selon nos sources dans la région de notre bureau, Kyle Chipchura était le plus beau des beaux bonshommes.

C’est à se demander si sa sélection en première ronde n’est pas le fruit de l’éblouissement des recruteurs de Canadien face à sa grande beauté. Parce qu’on va se l’avouer, choisir un gars en première ronde en se disant qu’il deviendra un excellent joueur de troisième trio, ce n’est pas très winneur. Il s’agissait là malgré tout d’attentes trop élevées. Heureusement, Chipchura a été échangé à Anaheim contre un choix de 4e ronde duquel on ne serait pas surpris qu’il devienne un très bon joueur de troisième trio.

Avec le départ de Chipchura, Canadien n’a plus en son sein de gars qui ne patine pas vite, et n’a plus de beaux gars. Cammalleri ? Trop petit. A. Kostistyn ? Pas de cheveux. Carey Price ? Chaîne dans l’cou. Plekanec ? Col roulé. De bons joueurs qui ne sont pourtant pas si jolis.

Et si la solution au problème de repêchage de Canadien résidait dans une stratégie moins superficielle ? Pourquoi ne pas choisir les joueurs selon leurs aptitudes plutôt que selon leur ressemblance à Brad Pitt ? L’amateur aime sa Flanalette malgré qu’elle ne compte presque plus de francophones dans l’alignement, malgré qu’elle se fasse humilier par le Toronto et malgré que Youppi en soit la mascotte. Il l’aimerait sans doute si elle n’était peuplée que de laiderons.