Ryan O’Byrne souffre de daltonisme (entre autres)

Nos vaillants équipiers nous ont donné un spectacle mercredi, certes. « De la dentelle à Hockeytown » titrait sans doute le Detroit Herald s’il existe.

Mais ce que nous retenons, c’est la nouvelle que nous retenions ici à Sportnographe (car chez nous, on a de la retenue) et qui s’est confirmée mercredi soir.

Nous savions hors de tout doute que Ryan souffrait de myopie. Faut être aveugle de loin pour ne pas s’en être rendu compte quand il a compté son premier but de l’année pour le Islander.

Maintenant : sa magnifique passe à Franzen du Détroit n’est nul autre que le résultat de son daltonisme : il est affecté d’une affection appelée « protanomalie », soit la présence d’une mutation du pigment de la vision du rouge. La sensibilité à cette couleur est diminuée et ça, on le savait avant d’aller voir sur Wikipédia.

Ryan O’Byrne est une malheureuse victime de ses facultés affaiblies. Faudrait pas attendre qu’il mette en échec un propre coéquipier.

Plusieurs solutions sont imaginables. Faire jouer Averell O’Byrne seulement contre les équipes aux chandails fluorescents. Sinon, Carbo pourrait suggérer aux joueurs de lui crier après mais les gros mots pourraient aussi affecter sa fragile confiance.

Reste la visière Ovechkin, celle qui déforme la réalité et son visage. Si ça lui donne une telle vision du jeu, nous lui suggérons fortement. Faudra que Canadien l’ait à l’œil avant de l’avoir dans les dents.