Ainsi, selon ce que rapporte le Globe and Mail, un journal qui comprend le Québec comme s’il l’avait tricoté (mais on s’éloigne déjà du sujet avant de l’avoir annoncé), Toronto pourrait accueillir une équipe d’expansion, afin de faire oublier le Maple Leafs qui bat de l’aile depuis sa dernière Stanley en 1967, et qui ne bat plus grand-chose depuis l’arrivée de Mikhail Grabovski.

Un Gouverneur de la Ligne Nationale, qui avait sans doute la chienne de se faire huer par les admirateurs des Nordiques, a déclaré sous le couvercle (étanche) de l’anonymat : « Pourquoi ne pas avoir une autre équipe dans le meilleur et le plus grand marché (de hockey) au monde« . Nous sommes d’accord Monsieur le Gouverneur, sauf que le plus grand marché de hockey au monde, ce n’est certainement pas Toronto.

Est-ce qu’il y en a beaucoup à Toronto des gens qui portent cinq drapeaux sur leur bolide en matchs présaison ? Est-ce qu’on en trouve plusieurs à Toronto pour brûler des voitures en première ronde des séries ? Il y en a beaucoup à Toronto des controverses de gardiens de but après 6 matchs ? Ont-ils même deux gardiens à Toronto ?

De toute façon, le Sportnographe avait déjà soumis l’idée d’une deuxième équipe à Montréal pas plus tard qu’il y a deux ans, en y allant d’arguments béton pour un retour des Maroons :

 c’est des winners les Maroons, tu pars déjà avec deux coupes Stanley à ton actif ;

 Los Angeles a bien deux clubs sans même avoir l’air de s’intéresser au hockey ;

 redonnons aux Anglais ce qui appartient aux Anglais. Canadien c’était supposé d’être des Canadiens Français viarge !

 une équipe de plus dans la ville, ça va forcer Canadien à se dépasser.

Quel visionnaire ce Normand Leblond.