Un vrai but de Ryder

Histoire de s’imprégner de l’atmosphère sérielle de la Caroline, le Sportnographe et son entourage donnaient hier dans le tailgate autour de bons hambourgeois avec lesquels seuls ceux de Craig Rivet pourraient rivaliser, question cuisson à point. Disons que nos estomacs noués par la surconsommation de boeuf eurent vite fait de retrouver leurs esprits (oui, oui) grâce à la déconfiture de Martin « Tinu » Gerber. Le gardien, qui a une explication spécifique pour chacun des neuf buts qu’il a accordés (rebonds, déviation, vue voilée), en plus d’une explication globale pour l’ensemble de son oeuvre (perdre 12 livres en deux jours), a rapidement permis à Canadien de bénéficier d’une confortable avance, et au Sportnographe de relaxer.

C’était sans compter sur Canadien, une équipe qui aime bien nous faire souffrir un peu. On se souvient que le tricolore avait perdu la série contre Caro après que celle-ci eût comblé un déficit de trois buts dans une défaite dont un perfide joueur avait attribué la cause à Michel Therrien. On s’imaginait déjà titrer à la une : « Un rat chez Canadien ». Heureusement, des gars comme Bouillon qui se fait enfoncer par deux joueurs du Caroline en même temps sans trop s’en formaliser, et comme Ryder qui nous a surpris en en enfilant un qu’on ne pourrait qualifier de garbage goal, ont permis à la flanalette de prendre les devants 2-0 dans la série.

D’autre part, on n’était pas très content de la pénalité pour avoir lancé la rondelle dans les gradins donnant un cinq contre trois pour Caro. Normand Leblond – le Pierre Ladouceur du Sportnographe – nous avait d’ailleurs déjà mis en garde contre l’éventualité qu’une pénalité de ce type change la donne en série. Hier, Canadien s’en est fait mettre deux en désavantage numérique après que Bouillon eu dégagé dans les estrades. Les Ouragans sont ensuite revenus dans le match, repartis du match, puis encore revenus après que Koivu eut été chassé de la mise en jeu et que l’adversaire en eut profité pour compter pendant que Cristobal Huette regardait autre part. Jacques Demers était furieux contre Robert Gainey d’avoir choisi le trio de Koivu pour cette fin de match crucial, et le Sportnographe malheureux de ne pas avoir prévu suffisamment de microbrassée pour la prolongation…

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