On apprend que Sheldon SOURAY serait le 100e meilleur joueur de CANADIEN de tous les temps.
Sheldon Souray
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Ainsi, Canadien était drogué. C’est ce que nous apprend le bon docteur Duquette après s’être fait interroger par ses pairs. Disons que ça expliquerait le cheminement erratique de l’équipe au cours des dernières années. Nous au Sportnographe, quand on prend de la drogue, on fait des niaiseries alors Canadien ne doit pas faire mieux.
Parmi les effets secondaires de l’EPO, on note évidemment l’augmentation de la pression artérielle en zone neutre qui serait due à une altération de l’homéostasie cellulaire du calcium. C’est ce qui expliquerait la tendance qu’avait Canadien à sans cesse dégager de façon non refusée la rondelle.
On note aussi comme effet secondaire le risque de complications thrombotiques dans le haut du corps (le coeur, genre). D’autre part, on sait que les drogues dures font rapetisser la taille des testicules. L’amalgame de ces deux effets nous permet de mettre le doigt sur l’origine du refus de Canadien d’aller dans les coins.
Notons que les joueurs ayant fréquenté Maurice Duquette auraient tous été échangés dans l’ouest, ce qui nous donne quelques indices sur les suspects : Sheldon « slap shot de l’enfer » Souray, José « Propecia » Théodore, Craig « épice à BBQ » Rivet, Mike « la calotte » Ribeiro, et Jan « j’ai peur de mon ombre » Bulis. Lequel est le plus susceptible d’être un junky ?
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La question est légitime. Parce qu’on se souviendra avec émotions et pleurs dans la gorge que l’an dernier, Sheldon faisait la neige et la slutche dans l’avantage numérisée de Canadien. On se souviendra également à quel point « Sheldy » comme le disaient les grands de ce monde, slapshottait plus vite que son ombre et comment que ça avait l’air à têtre souffrant pour un gardien avec pas de casque, ou disons avec un casque comme Timothy Thomas.
Et l’été fut venu et la cigale, qui avait chanté tout l’été comme une grosse paresseuse, s’est aperçue que le beau Sheldon Souray avait toutes les chances du monde de ne plus farcir l’attaque à cinq plus le gardien de Canadien. Et on se disait, partisans et partisanes, que la défensive de Canadien allait mourir de sa belle mort, et que l’attaque allait rester dans les fonds semi hauts de la Ligne. On appelait l’apocalypse et on faisait des chapelets avant de se coucher et même parfois en se réveillant en sueurs la nuit. Personnellement en tout cas.
Bob Gainey, qui n’avait pas l’air à s’en faire outre mesure, est allé nous chercher Hamrlik, le déguisant en 44 pour faire passer la pilule, et on se croisait les doigts au dessus du sépulcre de Saint-Jean en implorant Jésus de pas nous laisser tomber comme l’an dernier parce que c’est pas juste, Canadien c’est un club de gars avec du coeur pis toute.
Aujourd’hui, Shell Don Saoul Raie pour les amoureux de la phonétique, est blessé, depuis bientôt un mois, et restera blessé au moins pour le prochain mois. Il n’a joué que quelques matchs pour le Oilers, n’a qu’un seul but. Il gagne de la grosse argent et ne sert plus à rien. Et Canadien défensif n’a jamais été aussi bon et Canadien offensif non plus. Grâce à Markov entre autre que j’ai intelligemment pris dans mon pool.
Maintenant, doit-on rire de Sheldon Souray et de Oilers ? Doit-on s’amuser à leurs dépends ?
De façon personnelle, je pense que non, parce que je l’ai également dans mon pool, ce qui est assez plate en soit. Mais supposons que je ne l’avais pas pris, moi je rirais. Personnellement.