Selon Michel Langevin et Gabriel Grégoire, Ryan O’Byrne est un grand homme. Rien de moins.
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Ryan O’Byrne
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Canadien s’est enfin décidé à bouger. Devant la pression populaire, il est allé chercher un jeune québécois bien de chez nous afin redorer le blason de la fierté d’un peuple (c’est tellement bien dit). Mais non, c’est une blague ! Canadien s’est juste débarrassé habilement de Ryan O’Byrne, un genre de Jaroslav Spacek plus grand, qui n’avait pas joué depuis plusieurs matchs.
Mine de rien, la Flanalette se retrouve avec près d’un million de dollars de moins sur sa masse salariale, ce qui lui permettra sans doute de faire sous peu l’acquisition d’un joueur de premier plan qui pourra s’en venir faire bien paraître Lars Eller et/ou Scott Gomez.
Mais d’ici là, il faut se réjouir de cette nouvelle acquisition qui selon les experts deviendra un très bon joueur de troisième trio. C’est excitant, on s’peut pu. Même que Stéphane Leroux le compare déjà à Martin Gélinas. Et qui fait plus vibrer votre fibre partisane que Martin Gélinas, hein ? André Roy ? Ah, peut-être.
N’empêche que c’est à coup de Michaël Bournival, de Louis Leblanc et de Danny Massé qu’on va regarnir les trios d’arrière-ban de Canadien. Ce sont peut-être eux qui dans un avenir pas super proche prendront la relève des millionnaires qui sont en première ligne juste parce qu’ils sont millionnaires. C’est quasiment comme une révolution tranquille quand on y pense. Mais n’y pensons pas trop.
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Vous le savez, nous du Sportnographe attendons la venue de Canadien comme la misère sur le pauvre monde (mettons). Tout l’été nous avons patienté en regardant des reprises des dernières séries et en buvant du gros gin pour faire passer l’interminable attente. Quand la bise fut venue, nous étions vraiment contents.
Mais voilà tu pas que nous nous trouvons fort dépourvus en ce début de semaine en apprenant que Canadien retourne déjà en vacances et ne jouera pas avant jeudi prochain. Oui, jeudi. C’est proprement scandaleux.
Pas seulement parce qu’il nous faudra trouver autre chose pour nous divertir, mais aussi parce que Canadien avait le momentum pas à peu près. André Kostitsyn est rendu tellement bon que François Gagnon est en mesure de le comparer sur trois paragraphes au Frère André toi chose.
Et que dire de Carey Price qui a retrouvé son surnom de Jésus ? Comment s’assurer qu’il ne retombera pas dans le vice pendant cette longue période de repos ? Plus inquiétant : tout d’un coup Jacques Martin oublie au fil de ces quatre jours que Ryan O’Byrne n’est pas bon et qu’il le remet dans l’alignement ?
Vraiment, ce long congé est un énorme risque pour Canadien…
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Imaginez-vous, chers vous autres, que la grosse presse de l’information a tellement pas de nouvelles par les temps qui patinent tout croche, qu’elle est obligée de faire deux fois la même une en moins de 3 semaines : Canadien à vendre !
Nous, ça ne nous a pas vraiment dérangés, surtout parce que rien nous dérange vraiment. L’autre jour, Piquette était en train de dormir la tête sur son bureau et il ne s’est même levé quand on lui a dit que le bureau était en feu. Depuis, il sent la boucane.
Ce qui nous a secoués par contre, c’est de lire Jean-Charles ce matin après la défaite du Montréal contre le NY de New York. Canadien va se faire sortir de la Grosse Ligne dans 15 jours, qui dit.
Dans ça, évidemment, il y a du bon et du mauvais. Le bon c’est que JCL pense que Canadien va faire le détail, le mauvais c’est que Canadien fera même pas assez longtemps de détail pour qu’on ait du plaisir, ni même de l’agrément.
Cela dit, évoquons l’hypothèse que Canadien ne fasse pas les séries. Pourquoi ? Parce qu’avec comme gros duo de défenseurs Janik et O’Byrne, ça prend pas Nostradamouse pour établir des probabilités statistiques de survie d’un club.
Mais cela dit, ayons foi en le Flyers qui joue deux fois contre le Rangers. Deux victoires et on n’en parle plus.
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NDLR : Nous publions ici un article du webeur Numerodos, un joueur de soutien de notre club-école, la Ligne des Plamplemousses. Parfois, y’a comme des informations incontournables privilégiées exclusives qui font qu’on ne peut pas vraiment passer à côté de.
Sportnographe ne regarde pas la dépense quand vient le temps de s’infiltrer dans le quotidien des jouteurs de Canadien. Oh que non. Toujours à la recherche du scandale scabreux qui le placera tout là-haut dans le panthéon de la communauté des médias sportifs, Sportnographe n’hésite pas à s’entourer d’onéreux collaborateurs de talent qui arpentent les coins les plus méconnus de la métropole.
Justement, roulant sur le compte spécial de dépense du Sportnographe, je me trouvais récemment dans un party de Noël dans le Vieux-Montréal et je me faisais aller en songeant à la prochaine bavure de Ryan O’Byrne, à mon handicap au golf ainsi qu’à mon manque de succès dans le pool du bureau. J’en étais à ces réflexions, mon niveau d’attention était bas et je dois dire que je ne l’ai pas vu entrer.
Que nenni ! Mais, je l’ai senti. Non, non, pas comme ça. Plutôt comme une vibration, un flottement dans l’air. D’ailleurs, c’est seulement après qu’on me l’ait pointé, en criant subtilement « Heille, c’est Chris Higgins ! » dans cet environnement sonore presque aussi surchargé que celui de la Cabine, que je l’ai aperçu. Il était assis au bar, essayant d’avoir l’air léger et innocent, tentant d’avoir l’air de s’y plaire malgré son statut de demi-dieu et la présence de nombreuses nymphettes qui essayaient d’attirer son attention par-dessus l’épaule des deux colosses visiblement anglophones qui l’encadraient. Il avait presque l’air, comment dire, humain…
Dès lors, j’ai su que, moins audacieux qu’un Patrice Brisebois du temps où il n’était pas encore un vétéran fini, Chris Higgins, en temps de blessure, fréquente les partys de Noël des communs mortels. Le fait-il dans le but de répandre la bonne humeur par sa seule présence à titre de représentant de Canadien ? Peut-être. Dans tous les cas, je peux vous dire que ça a mis de bonne humeur un valeureux fêtard qui y est allé de son plus beau « I houp yu git bettir soun », question de se faire comprendre.
J’aurais pu en rester là, à admirer l’appareil orthopédique d’abduction de l’épaule porté par M. Higgins et assorti à la couleur de ses vêtements ou encore, à analyser les tactiques de séduction par contact rapproché de Mme Meilleur-Aucoin, une collègue de travail, mais mon destin allait plutôt me conduire à l’urinoir au même moment que l’idole originaire de la ville des insulaires.
Évidemment, je n’y suis pas allé à mon tour d’un léger mot d’encouragement ou d’une offre du genre « As-tu besoin d’aide ? ». Non. Mais c’est là qu’en silence (malgré que), j’ai pu constater qu’il tient fectivement son bâton trop serré (à une main), ce qui ne l’empêche pas, toutefois, de bien viser la cible et de répondre au téléphone en même temps.
En terminant, une petite anecdote. On nous a rapporté qu’un journaliste – nommé Marc – affecté à la couverture des dossiers chauds de Canadien serait arrivé échevelé et deteindu sur les lieux quelques dizaines de minutes après le petit pipi unidextre de M. Higgins. Coïncidence ou appel anonyme ? Qu’importe, il était trop tard, car M. Higgins était parti dans la nuit noire de décembre à la recherche, probablement, d’une autre fête afin d’y égayer les convives tout en atténuant des souffrances dont il est le seul propriétaire connu.
Comme quoi LA référence sait toujours se trouver à la bonne place, au bon moment, pour mettre les deux mains dessus de vrais scoops.
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Quel CONSEIL aimeriez-vous donner à Ryan O’Byrne ?
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Nos vaillants équipiers nous ont donné un spectacle mercredi, certes. « De la dentelle à Hockeytown » titrait sans doute le Detroit Herald s’il existe.
Mais ce que nous retenons, c’est la nouvelle que nous retenions ici à Sportnographe (car chez nous, on a de la retenue) et qui s’est confirmée mercredi soir.
Nous savions hors de tout doute que Ryan souffrait de myopie. Faut être aveugle de loin pour ne pas s’en être rendu compte quand il a compté son premier but de l’année pour le Islander.
Maintenant : sa magnifique passe à Franzen du Détroit n’est nul autre que le résultat de son daltonisme : il est affecté d’une affection appelée « protanomalie », soit la présence d’une mutation du pigment de la vision du rouge. La sensibilité à cette couleur est diminuée et ça, on le savait avant d’aller voir sur Wikipédia.
Ryan O’Byrne est une malheureuse victime de ses facultés affaiblies. Faudrait pas attendre qu’il mette en échec un propre coéquipier.
Plusieurs solutions sont imaginables. Faire jouer Averell O’Byrne seulement contre les équipes aux chandails fluorescents. Sinon, Carbo pourrait suggérer aux joueurs de lui crier après mais les gros mots pourraient aussi affecter sa fragile confiance.
Reste la visière Ovechkin, celle qui déforme la réalité et son visage. Si ça lui donne une telle vision du jeu, nous lui suggérons fortement. Faudra que Canadien l’ait à l’œil avant de l’avoir dans les dents.
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Vous le savez, le Sportnographe a la réputation de ne jamais sauter trop rapidement aux conclusions à moins que Canadien ne connaisse deux mauvaises périodes de suite. Nous étions tout de même sur le point de réclamer une vente de feu et/ou le congédiement de Guy Carbonneau avant que la Flanalette ne sorte de sa torpeur et retrouve le chemin du dépotoir.
En effet, les succès de Canadien depuis quelques années sont intimement liés à son incroyable habileté à enfiler les « buts rebuts« . Mais depuis que l’as vidangeur, Michael Ryder, avait quitté vers d’autres cieux où il fait bon entretenir une léthargie (à 4 millions de dollars par saison), Canadien avait perdu cette touche magique qui lui permettait de marquer des buts de façon saugrenue, avec les fesses, sans s’en rendre compte, ou pendant que la rondelle se mêlait au sein d’une mêlée.
Or voilà que le but rebut est de retour dans l’entourage de l’équipe. Contre le Detroit, la rondelle s’est remise à rouler du bon bord et à se cogner sur les patins adverses, ceux de Lidstrom et ceux de Stuart, afin de donner la victoire à Canadien. Plus besoin du Ryder.
Sinon, on a remarqué une évolution dans le dossier O’Byrne puisque ce dernier est passé de « gars qui compte dans son but » à « gars victime d’une feinte menant à un but ». Un beau progrès. Pour le prochain match, on s’attend à ce que le grand Ryan prenne une punité pendant laquelle l’adversaire comptera un but, afin qu’il continue sur sa belle lancée.
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Ryan O’Byrne : si WIKIPÉDIA le dit.