Tout le monde le sait, le dossier de l’heure chez Canadien s’articule autour de la question d’inviter ou non Michael Blunden au camp d’entraînement de l’équipe. Il y a des pours, il y des contres et il y a beaucoup de « on s’en sacre ». C’est pourquoi nous parlerons plutôt d’un cas qui obtient un peu moins d’attention, soit celui de P.K. Subban.
Subban n’a toujours pas de contrat en vue de la courte saison qui s’annonce et Canadien n’a toujours pas de défenseur digne de ce nom. Théoriquement, signer un contrat avec Subban pourrait régler tous les problèmes. Mais c’est négliger un facteur beaucoup plus important : la sérénité du vestiaire.
En effet, c’est un secret de polichinelle : Subban n’est pas aimé dans le vestiaire. On n’a qu’à se rappeler le scandale de la fois où il a jeté son chandail par terre et qu’Hal Gill était pas content pour le prouver. De plus, Gionta aurait récemment dit qu’on ne verrait probablement pas Subban pour le camp d’entraînement à moins qu’il n’ait une promotion commerciale à faire à Montréal. Une belle preuve de respect.
Oui, Subban est bon. Mais après s’être débarrassé des Kostitsyn, de Kovalev, de Higgins et après avoir castré Carey Price, veut-on encore du trouble dans le vestiaire ? Veut-on d’un club excitant où règne la bisbille ou d’un club poche, mais où tout le monde est heureux ? Pour le bien-être des joueurs de Canadien, P.K. Subban doit partir. Échangez-nous ça contre Nail Yakupov, et ça presse.
Le Sportnographe 