… bien on espère qu’il cesse cette opportunité là, euh, qu’il se serve de ses atouts. Ses deux meilleurs atouts sont sa vitesse et son lancer.
Matt D’Agostini
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Les rumeurs courent toujours autour du possible déménagement des Bulldogs d’Hamilton à Laval. Selon les calculs de Ron Fournier, qu’on ne peut évidemment pas remettre en doute, il est aussi long d’aller à Hamilton en avion que d’aller à Laval en char. Donc on oublie ça.
Toutefois, on apprenait ce matin par l’entremise
du porte-parole de Trevor Timminsde Mathias Brunet que le Bulldog est un méchant bon club de hockey, dans le genre, avec pas de défaite. D’autre part, on a Canadien qui est sur le bord du gouffre après avoir remporté une défaite contre la meilleure équipe de la Ligne Nationale. Comment sortir Canadien de ce marasme ? Sûrement pas en envoyant Andreï Kostitsyn sur le premier trio.Non, il faut plutôt faire graduer le Bulldog. Tout le Bulldog. Et l’entraîneur aussi, parce que selon nos sources qui lisent le journal, Guy Boucher serait pas mal la cause des succès de cette équipe. On ne sait plus quoi faire avec les Lapierre, Latendresse, Gill, D’Agostini, Kostitsyn ? Et bien s’ils étaient à Hamilton, on n’aurait plus besoin de se demander quoi en faire. Pensez-y deux secondes (pas plus).
En terminant, laissons-nous sur ce succès souvenir de l’Halloween 2005 de Canadien, dans le temps que c’était le fun. Si vous ne reconnaissez pas les joueurs, ce n’est pas à cause de leurs déguisements, mais bien parce qu’aucun ne joue encore pour Canadien…
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Ici, au Sportnographe, on était presque certains que Canadien avait remporté la première partie. À force d’écouter les analystes, et à force de se faire rentrer dans la tête que le doute a été distribué, du caractère et chez téra, qui pouvait croire qu’on l’avait perdu, ce premier match ?
Pas nous. Toujours est-il que Canadien s’en revient à Montréal avec une avance de moins 2 matchs et qu’il doit remporter tout ce qui reste afin de ne pas perdre la face. Et là, on sort les statistiques afin d’écrire d’autre chose que des nouvelles plates.
Saviez-vous qu’une statistique sur deux sert à rien ? Il faut arrêter de sortir des chiffres, des statistiques passées, des fantômes du karma en pensant que ça veut dire quelque chose.
Mais souvenez-vous de 1993. Deux défaites en partant contre le Nordiques. Personne ne croyait en Canadien. C’était fini. Et puis quoi ? Hein ? Coupe.
Et ça nous fait penser… D’Agostini, il nous fait penser à DiPietro, pas vous ? Plekanec nous fait penser à Gilbert Dionne, pas vous ? Et Patrice Brisebois nous fait penser un peu à Kevin Haller, pas vous ?
Allez Habitants Allez !
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Il y a de ces moments qui resteront à jamais gravés dans la mémoire des amateurs de Canadien. On pense bien sûr aux 38 buts en 11 matchs de Newsy Lalonde lors de la saison 1909-1910, ou au but d’Alain Côté qui était bon. On peut aussi ajouter les six buts de Matt D’Agostini en 2008 à cette catégorie de moments inoubliables.
Mais surtout, il faut inclure à cette liste la splendide performance de Max Pacioretty lors de son premier match en carrière dans la Ligne Nationale, alors que la recrue a démontré toute la précision de son talent en logeant la rondelle dans le coin supérieur d’un tir foudroyant qui a complètement mystifié le gardien du Devils. Avec D’Agostini, on peut dire que la filière italienne de Canadien se porte bien (ou la filière des noms qui finissent en ’i’).
C’est le début d’une longue carrière parsemée d’embuches, mais aussi de trophées Maurice Richard, de Stanley soulevées à bout de bras, et de chars en feu. On s’en souvient comme si c’était demain. Clairement, Pacioretty a démontré qu’il avait sa place parmi les grands, et même si certains diront que quelques aspects de son jeu restent à améliorer, nous croyons qu’il faut désigner le grand Max comme personnalité sportive de l’année. Il aura marqué notre année 2009 plus que tout autre joueur de Canadien.
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Comme chaque année 2005 et 2008, le Sportnographe se penche sur les gens qui ont marqué les 12 derniers mois afin d’élire sa personnalité de l’année. La cuvée 2008 est riche en matière de personnes et le choix est extrêmement difficile à faire. On n’a qu’à penser à Sean Avery et ses histoires de petites amies, à Sergei Samsonov et son retour grandiose des gradins, ou encore, à Benoît Brunet qui a remplacé fort efficacement Yvon Pedneault dans l’imaginaire collectif de notre section citations.
Mais puisqu’il faut choisir, voici nos personnalités de l’année 2008 :
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Jonathan Roy : Da King Joe s’est nettement démarqué de la compétition en 2008. Après que son biscuit se soit ramassé sur tous les écrans alors qu’il enfonçait le visage d’un gardien de but sans défense (intitulé « Bobby », de surcroît), J. Roy devint vedette instantanée. Il aura été une source d’inspiration pour de nombreuses personnes comme le préfet de discipline et le LHJMQ, et plus particulièrement, comme son petit frère, assez habile dans la région de la dentition.
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Vous : Nous sommes peut-être un peu en retard sur le Time Magazine, mais on espère que vous ne vous en souvenez plus. En 2008, vous nous avez alimentés en citations, vidéos, photographies, textes, comme jamais dans la longue histoire du Sportnographe. Sans vous, on ne serait pas nous. Chaque jour, vous contribuez à élever le niveau du débat (mettons). La seule raison pour laquelle vous n’êtes pas notre première personnalité de l’année (à ne pas confondre avec « première priorité »), c’est que personne ne vous connaît. Dommage pour vous.
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Matt D’Agostini : Quand on pense à 2008, c’est le nom qui vient en tête automatiquement, sans hésitation, direct, bang. D’Agostini, avec ses huit points en douze matchs, le « rocket italo-ontarien » s’impose comme le candidat de choix au titre de recrue de la saison. À force de courage et rondelles dans l’net, il a su faire vibrer le petit peuple et redonner espoir à tous ceux qui voyaient Chris Higgins comme un sauveur. Chapeau, D’Agostini, notre personnalité de l’année 2008.
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