C’est deux défenseurs qui si sont extrêmement autoritaires pour chacun de leurs équipes, on est capable de les envoyer dans tous les sauces…
Mathieu Dandenault
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Dans une partie, c’est de combien que t’en a dans ton alignement et c’est pour ça que ça fausse la donne de calmer les ardeurs de tout le monde…
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Avec la transaction, j’ai trouvé que Marc Bergevin avait fait un excellent travail: c’est deux pierres un coup.
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Canadien viendrait de parapher une entente avec le défenseur Marc-André Bergeron, qui jusqu’à maintenant, jouait à NHL2010 dans son sous-sol. Aucun expert ne semble être en mesure d’expliquer pourquoi Bergeron, 28 ans et plein de points en banque, était toujours sans contrat. Nous, nous ne sommes pas experts, et on ne comprend pas plus.
N’empêche que Bergeron s’imposera sans doute avec aisance chez Canadien, qui a développé une expertise en matière de petits joueurs. Déjà, le vestiaire a été adapté et plusieurs tabourets sont disponibles afin que les chandails accrochés sur des cintres soient plus accessibles. Il faut quand même se poser la question : est-ce que Bergeron sera un Dykhuis, un Dandenault, un Traverse, ou bien un champion comme… euh… Patrice Brisebois ?
Mais surtout, il faut se demander ce qui arrivera dans quatre mois, quand Bergeron aura amassé 21 points en 23 matchs, comme il l’a déjà fait, que O’Byrne sera revenu au jeu, et que Markov sera prêt pour un retour ? Ne me dites pas que Canadien devra flusher un Hal Gill ou un Paul Mara achetés à si gros prix pendant l’été ? Un beau problème en perspective.
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Peut-être que Mathieu Dandenault pourrait s’y inscrire.
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Au menu du Sportnographe cette semaine :
Biz de Loco Locass nous parle soccer et Ultras
Pierre Trudel et l’actualité de la semaine
Jean Dion et ses bonnes adresses
Paul et Yvan rencontrent Mathieu Dandenault
Piquette et les Capitales de Québec
Gisèle Lamothe nous chante une chanson
Dany Laferrière à la Ligne du vieux poil -
Vous savez, y’a des gens qui aiment passer la matinée du samedi en compagnie de leur trophée de chasse tué la veille dans un bar de Laval et déguster une crêpe au sirop d’érable bio et Pied-De-Vent (NDLR : le Pied-De-Vent est un fromage). À l’opposé de ce spectre, y’a ceux qui n’ont pas de vie sociale à un point tel que la réception d’un communiqué de presse leur annonçant la césure symbolique qu’effectuera Mathieu Dandenault afin d’inaugurer la 42e saison de La Ronde de Montréal les réjouit autant sinon plus que de croiser sa première blonde, 15 ans plus tard, et de retomber en amour comme au premier jour, l’herpès en moins.
Piquette et moi sommes assurément du deuxième groupe ; Munger, lui, du premier. Résultat : des quatre équipes de journalistes (Radio-Canada, CJAD, ADN 5 et Sportno-SRC) présentes sur place afin de couvrir l’événement, seule celle du Sportnographe a eu le courage nécessaire ou assez de temps à perdre, c’est selon, pour laisser croire aux responsables médias de La Ronde qu’il s’agissait là d’une situation si pertinente socialement qu’il importait de rester jusqu’à la toute fin. Piquette et moi avons donc passé toute la matine en compagnie de Mathieu, de sa décoratrice personnelle Marie-Christine, de leur progéniture ainsi que de quelques membres de sa famille élargie dont son frère qui, paraît-il, est un comédien connu. Du moins, c’est ce qu’Yvan me répétait sans arrêt tel un groupie en quête d’identité.
En toute honnêteté, à l’instar de Normand Lester, on avait le profond sentiment de fouiller dans les poubelles de La Ronde, sans rien trouver toutefois à dire sur. N’empêche, comme tout bon journaliste, je vous ferai une chronique de type « remplissage de temps d’antenne » là-dessus lors de la prochaine émission du Sportnographe, vendredi prochain.
Dans un autre ordre d’idées, Marie-Christine nous a confié, sans blague, que TQS lui a commandé une deuxième saison de La maison de (à compléter). Or, comme le rêve de Maxim Lapierre est maintenant réalisé, les paris sont ouverts afin de deviner quel joueur de Canadien pourra-t-on rire de l’an prochain pendant notre émission. Notez que le tournage est prévu cet été, alors je miserais pas sur un joueur autonome genre Komisarek ou Dandenault lui-même.
Enfin, le moment fort de ce samedi matin fut certes la chance que s’est vue accordée ma Mazda 3 de pouvoir se stationner aux côtés du Ford Expédition (moteur V8 Triton de 5,4 L développant 310 chevaux et un couple de 365 lb-pi) de la famille Dandenault. J’imagine que c’est comme, pour un homme, avoir le privilège de coucher avec Marie-Chantal Toupin sans que sa blonde ne le sache (mettons).
On reconnecte un moment donné.
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La Machine est brisée. L’homme qui avait redonné ses lettres de noblesse au titre de centre de troisième trio après plusieurs années de vaches maigres conduites par Radek Bonk, Mike Johnson et Brian Smolinski. Le champion marqueur de Canadien qui répondait à toutes les critiques sur son âge avancé par la bouche de ses lancers canon dans le coin supérieur droit. Le vétéran qui réussissait (pas souvent, mais quand même) à mettre un peu de motivation dans le patin des frères Kostitsyn. Robert « La Machine » Lang n’est plus.
C’est le tendon d’Achille qui a flanché. La lame bien aiguisée du patin de Stéphane Yelle a tranché la viande marinée et attendrie par l’âge du pied de Lang comme du beurre dans la poêle (mettons). Un petit coup sec aura suffi pour détruire l’attaque de Canadien. C’est que le beau Robert était le moteur de l’offensive de l’équipe.
Robert laisse dans le deuil Normand Leblond qui, année après année, s’est obstiné à le sélectionner dans son pool avant que ce ne soit enfin payant en 2009, alors qu’il était la risée de ses collègues poolers. Il laisse aussi en plan Sergei Kostitsyn qui n’aura plus personne pour attacher ses patins, et met sans doute Robert Gainey dans l’embarras, lui qui pensait probablement l’échanger contre Vincent Lecavalier.
Tout ça peut sembler dramatique, mais il ne faut pas oublier que cette catastrophe coïncide avec le retour imminent de Mathieu Dindonneau au sein de la formation. On sait Dandenault capable de prendre la relève à bien des égards, et à n’en pas douter, il faut s’attendre à ce que Guy Carbonneau lui confie le rôle qu’occupait Lang avant l’incident : « champion buteur ». Si vous n’y croyez pas, pensez-y encore un peu. L’avenir est radieux.
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Ici, au Sportnographe, on a un stress de la mort qui nous assaille sans bon sens depuis que le sport est sport : d’un coup que Dandenault se blesse, il va arriver quoi avec le carbonotron ? Qui sera le gars à mettre n’importe où s’il fallait que Mathieu n’y soit plus ?
Et bien la pire des pires choses s’est produite hier alors que Mathieu, récemment joueur de défense et ancien homme à être où le coach voulait, s’est cassé le bras en deux.
Alors qu’il avait retrouvé son poste préféré après que Komisarek se soit blessé dans le corps et que O’Byrne ait oublié les concepts de base, alors qu’il avait enfin retrouvé son utilité, le pauvre Mathieu s’est pété le membre supérieur comme un vulgaire os de poulet.
Mettons les choses au clair : but n’est pas ici de rire de Mathieu. Bien au contraire. Le pauvre nous fait un peu penser à Benoit Brunet. Neutre, bin fin, pas très talentueux, mais courageux, il nous semble que la bad luck lui courre après comme la peste sur le pauvre immonde.
Cela dit, on fait quoi ? Qui pourra jouer dans les estrades aussi bien qu’en défense ou qu’en attaque ? Qui pourra dépanner Carbo, qui pourra jouer sur tous les trios ?
Nous avons un nom en tête : Latendresse.
Que Guillaume se lève et prenne la place du gars qui n’a pas de rôle. Qu’il se lève et fasse la job plate.
C’est ça.